Trarieux, Urruty cherchent une équipe

Maxime Urruty à la recherche d’une équipe...

Cette année, Maxime Urruty découvrait le monde professionnel à  ans, chez Xelliss-Roubaix Lille Métropole. Le Levensois a signé cinq « top  » et pris une e place sur le très relevé GP de Wallonie. « Je n’ai pas mis longtemps à rentrer dans le moule, ma saison est correcte », estime l’ancien vététiste. Malgré ces résultats prometteurs, l’Azuréen n’a pas été prolongé par l’équipe de Continental. « J’ai vraiment été étonné, je n’avais pas prévu de chercher ailleurs... J’ai pris ça en pleine tronche, en étant informé par un journaliste. J’étais dégoûté ».

Voilà donc Urruty à la recherche d’un nouveau projet. « En août, j’étais en discussion avec St-Michel, mais par respect pour mon équipe, j’ai préféré rester. Je suis pris un peu de court, mais j’espère rebondir car sinon j’arrête le vélo et ça me laisserait beaucoup de regrets... »

Son salut pourrait venir de la nouvelle structure niçoise qui devrait voir le jour en .

... Julien Trarieux aussi

Après quatre saisons chez les professionnels au sein de l’équipe Delko, Julien Trarieux a subi de plein fouet l’arrêt de la formation Pro Team pour . A  ans, le Niçois espère trouver un nouveau challenge. « Je veux vraiment continuer. Je sens que j’ai encore progressé cette saison, même si je n’ai pas assez couru :  jours au lieu de  habituellement (l’équipe ayant décidé de n’engager qu’un front de course pour limiter les frais). Dans de bonnes conditions, j’ai envie de le démontrer », estime l’ancien vététiste.

Andrea Mifsud : une première pleine de promesses

A  ans, Andrea Mifsud a signé une première saison remarquée chez les professionnels. Le Cannois, au sein de l’équipe Swiss Racing Academy (Continental), a pu montrer son tempérament offensif. Et ce, dès le Tour des Alpes-Maritimes et du Var, sa toute première course pro, où il avait su prendre l’échappée. «Jeme suis fait plaisir et ça a conforté mon tempérament », estime le puncheur, qui tire un « bilan très positif » de cette première saison chez les pros. C’est sur le ‘‘Baby Giro’’ (Tour d’Italie pour les moins de  ans) que l’ancien vainqueur du Tour Paca Juniors s’est le plus illustré. « C’était la première fois que je disputais une épreuve de  jours et j’ai réussi à me montrer. Je suis le seul coureur qui est parvenu à ravir un maillot distinctif à Juan Ayuso ». En effet, le prodige espagnol, qui a depuis signé chez UAE, a ramené les maillots jaune, vert et à pois sur cette course. Seul le bleu de l’intergiro (points pris sur les sprints intermédiaires) est revenu à Mifsud.

« Je sens que j’ai progressé, reprend le néo-pro. Toutes mes valeurs, notamment les watts, sont meilleures. En fin de saison, sur le Tour du Doubs, j’ai longtemps tenu le groupe Pinot, Quintana, après plus de  heures de course, c’est très encourageant ». Mifsud n’avait signé qu’un an dans l’équipe suisse, mais son avenir devrait toujours s’écrire chez les pros.

Couanon, plein de places d’honneur Le Cagnois de  ans a vécu une année remarquée sous le maillot du Team

Nippo-Provence PTS

Conti, l’équipe réserve (en troisième division) d’Education

First. Huit fois, le puncheur a terminé une course dans le « top  ». « J’ai répondu présent sur pas mal de courses pour l’équipe, qui est contente de moi, j’ai fait des places d’honneur, mais je considère le bilan mitigé. J’aurais aimé faire de plus gros résultats, gagner des courses ou faire des podiums, pour grimper d’un étage et je n’ai pas réussi ».

Couanon aussi devrait rester chez les pros. R.L.