Yves Juhel réaffirme « toute [sa] confiance en son adjoint »
Il l’avait déjà assuré après la garde à vue de son adjoint. Yves Juhel répète et martèle « les yeux dans les yeux » de la conseillère municipale d’opposition, Gabrielle Bineau, qu’il a « toute confiance en Mathieu Messina ».
« Je vous conseille d’être très prudente, a-t-il averti. Il ne faut pas croire tout ce que dit la presse. On ne dit pas toujours la vérité ou on ne dit pas tout. »
Et de lancer, mystérieusement : « Vous aurez l’occasion de vous en rendre compte dans les semaines qui viennent. Je n’en dis pas plus. »
Le maire a également ajouté que « tous les élus de [son] groupe ont signé une charte » qui impose la démission « à partir du moment où il y a une mise en examen ». « En cas de condamnation », a corrigé après coup la Ville de Menton.
En fin de séance, le premier adjoint Christian Tudès s’est fait
Yves Juhel, maire de Menton. (Photo Jean-François Ottonello) « l’avocat de la défense » .Ilapris la parole pour défendre son collègue, muré dans le silence, sur les conseils de son avocat.
« Il n’est pas question de mise en examen dans ce dossier qui porte sur des cotisations sociales qui n’ont pas été versées, a déclamé Christian Tudès. C’est une erreur de gestion. Il n’y a pas d’abus de bien social parce que ça impliquerait un enrichissement personnel. Il y a eu une enquête parce qu’un des membres du conseil d’administration du club a un frère apparenté à la bande du Petit Bar. Et, par effet buvard, l’affaire du Gazelec a été disproportionnée. »
« Quand j’entends qu’on l’amalgame à cette bande, je ne peux pas laisser faire. J’ai une totale confiance en Mathieu Messina, une sérénité totale. Rien ne peut remettre en cause son intégrité. » Son discours a été vivement applaudi par la majorité.