Un nouveau directeur du parc du Mercantour

Depuis plus d’un mois, le poste de directeur du parc national du Mercantour était vacant. Il vient d’être pourvu par la ministre de l’Écologie. Parmi trois candidats sélectionnés par un jury local, Ségolène Royal a choisi un Haut-Savoyard de 49 ans, Christophe Viret. Actuellement en fonction au Commissariat général à l’égalité des territoires, celui-ci prendra ses fonctions à Nice le premier janvier 2016. Il succédera à Alain Brandeis, parti début octobre rejoindre à Paris le conseil général de l’environnement et du développement durable. Né à Annecy, Christophe Viret ne sera pas vraiment dépaysé en terre azuréenne. Adepte de randonnée et de ski alpinisme, il connaît bien le milieu montagnard et le massif des Alpes. Il a débuté sa carrière professionnelle en Haute-Savoie, dans les domaines du développement agricole et de l’environnement.

Un homme de « dialogue »

Commissaire à l’aménagement des hauts de la Réunion de 2011 à 2014, il a participé à l’élaboration de la charte du parc national de cette île de l’Océan Indien. Décrit comme un fonctionnaire de consensus, « rompu au dialogue et à la négociation », Christophe Viret devra gérer plusieurs dossiers sensibles, tels les dommages du loup en zone coeur du Mercantour ou le possible retour de communes ayant choisi en 2013 de se retirer du parc (pour la zone dite d’adhésion). Élu le 2 novembre dernier à la présidence du Mercantour, Charles-Ange Ginésy s’est réjoui de son arrivée. « Nous allons pouvoir lancer une nouvelle dynamique qui bénéficiera à ce territoire, a-t-il annoncé. J’ai d’ores et déjà sollicité un rendez-vous auprès de la ministre. »

(DR) Christophe Viret.