 : SPECTRE

Léa Seydoux, qu’on a l’impression d’avoir vu dans tous les (bons) films de 2014-2015, finit l’année en beauté dans la tenue la plus glamour du monde : celle de James Bond Girl. Et pas n’importe laquelle! Sans rien révéler de l’intrigue de 007 Spectre, on peut dire que son personnage revêt une certaine importance pour l’avenir de Bond… Comment a-t-elle vécu cette expérience de cinéma à nulle autre pareille? C’est ce que nous lui avons demandé.

Pouvez-vous nous dire comment vous avez été « recrutée » pour Spectre ? J’ai passé un casting, comme tout le monde. Et je l’ai raté ! (rires) J’étais tellement nerveuse que j’ai complètement oublié mon texte. Heureusement, ils ont accepté que je le refasse.

Quel effet ça vous a fait d’apprendre que vous alliez être la nouvelle James Bond Girl ? Au début, c’est comme gagner au loto : on croit que ce n’est pas possible. Quand Sam Mendes m’a dit « bienvenue

Navet De Sam Mendes (USA). Avec Daniel Craig, Christoph Waltz, Léa Seydoux, Monica Bellucci. dans la famille », j’y croyais encore moins après mon casting raté. Sortant de La Vie d’Adèle, avouez qu’il fallait avoir de l’imagination pour me voir en James Bond Girl !

Madeleine Swann, c’est un nom très Proustien… Oui, ça m’a beaucoup fait rire. En même temps, elle représente quelque chose du passé de Bond. Et de son avenir aussi ! Avec elle, on s’éloigne du cliché habituel de la femme objet. C’est un personnage plus moderne et plus profond que les autres James Bond Girls.

Avez-vous pu en parler avec les autres James Bond Girls françaises ? Je n’ai pas eu l’occasion de le faire avec Sophie Marceau, ni Eva Green. Mais Carole Bouquet m’a dit que j’avais beaucoup de chance car elle trouve que les rôles des femmes dans James Bond sont plus intéressants qu’à son époque.

Y a-t-il eu des moments difficiles ? J’ai toujours un peu le trac pour les scènes d’amour, mais ça s’est bien passé. Daniel Craig a été super. Le plus dur, ça a été de sauter de huit mètres de haut. J’ai le vertige. Il a fallu que Daniel m’attrape par le bras et me dise «Onyva!»

Accepteriez-vous de tourner une suite ?

Médiocre C’est vrai que la fin du film rend la chose possible. On ne me l’a pas proposé, mais si c’était le cas, je dirais oui avec plaisir.

Prête pour les X-Men maintenant ? On en parle, mais ce n’est pas encore fait. Ça me plairait bien en tout cas… Et je suis déjà entraînée ! (rires)

Durée :  h . Genre : espionnage. Notre avis :