Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Caen-Nice : Genevois fait les présentations
Défenseur du Gym de 2012 à 2016, Romain Genevois n’a gardé que des bons souvenirs de son passage sur la Côte d’Azur. Après une saison d’adaptation, il a fait son trou sous le maillot de Caen
Le roc Romain Genevois a hâte d’y être. Privé des retrouvailles la saison dernière, le défenseur caennais devrait être de la partie, demain, face à Alassane Plea et les autres. En attendant, il s’est garé dans la campagne normande pour répondre à nos questions.
Comment se passe cette deuxième saison sous le maillot de Caen ?
Mieux que la première, même si j’ai été freiné par des soucis musculaires. C’est frustrant ! Cela gâche un peu le tout, mais dans l’ensemble ça va. J’ai mis un peu de temps à m’adapter au style caennais, qui était différent que ceux que j’avais connus à Nice et même à Tours. Ici, on court beaucoup plus à l’entraînement, par exemple (sourires).
L’an passé, vous n’aviez pas eu le loisir d’affronter vos anciens coéquipiers…
Oui, j’étais déçu. En plus, je suis sorti du onze juste avant de jouer Nice. Je n’ai jamais eu le loisir d’affronter mes anciens clubs car à chaque fois ils n’évoluaient plus dans la même division que moi. Là, c’était l’occasion. On a été les premiers à les battre en novembre et au retour on les avait accrochés de nouveau. Cela m’a fait bizarre de revenir à l’Allianz Riviera. J’avais le sentiment de revenir à la maison.
De ces quatre saisons niçoises, que reste-t-il ?
J’ai tissé des liens très forts dans le club et même en dehors. Tout s’est passé comme je l’espérais. A chaque que je croise des supporters, ils ont des mots sympas. C’est appréciable de savoir que j’ai laissé une bonne image. En arrivant à l’OGC Nice, le but était de grandir ensemble. L’objectif a été atteint et je suis parti avec le sentiment du devoir accompli, sans aucune rancune. J’ai beaucoup appris à Nice.
Quels sont vos souvenirs les plus marquants ?
La première année, on se qualifie pour la Coupe d’Europe avec cette quatrième place. On prenait beaucoup de plaisir entre nous, avec le staff technique et médical. Je suis arrivé au début de l’ère Puel, j’ai vu évoluer le club et le vois encore grandir depuis Caen. Il n’y a pas eu de promesses en l’air, c’est un club qui évolue de manière positive. Je suis fier d’avoir contribué à tout ça.
« Balotelli ? On ne va pas se plaindre de son absence »
Quels joueurs vous ont marqué ?
Il y en a plein : Mahamane (Traoré), Didier (Digard), Renato (Civelli), Valentin (Eysseric), Dario (Cvitanich)… C’était quelque chose l’année où on finit quatrième. On formait un vrai collectif. Ensuite, il y a bien sûr eu Hatem (Ben Arfa). Le coach nous avait dit de ne pas trop attendre de lui. Mais, au fond de nous, on espérait tous qu’il soit audessus, ce qui a été le cas. A l’entraînement, comme en match, il faisait des choses vraiment incroyables. Valère (Germain) m’a aussi marqué. C’est un joueur tellement précieux pour une équipe.
Mario Balotelli est suspendu, demain contre Caen. Vous allez donc vous retrouver face à Alassane Plea…
Je l’ai vu progresser en flèche. Il y a le retour de Mika (Seri). Attention, car Nice n’est pas la même équipe quand il est là ! C’est un joueur exceptionnel. Quant à Balotelli, on aime toujours défier des grands joueurs, mais on ne va pas se plaindre, non plus, de son absence. On sait bien que sur une action il peut faire la différence.
Vous suivez les matchs du Gym ?
La saison dernière, je me suis régalé à les voir jouer. Disons que je suis supporter de Nice journées sur .