Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Renaud Muselier prêt à tous les combats
On a connu Christian Estrosi « le résistant » (du nom de son slogan au lendemain du premier tour de l’élection régionale de 2015 qui avait vu Marion Maréchal-Le Pen, FN, accéder au duel final (1)) ; voici Renaud Muselier «le combattant», prêt à aller «au bras de fer», comme il le martèle. Avec la SNCF jugée «défaillante». Avec l’État, du moins lorsqu’il ponctionne à outrance les collectivités territoriales. Avec, aussi, l’acronyme Paca qui élude, selon lui, la Provence, les Alpes, et la Côte d’Azur – pourtant «de si beaux territoires». Entre autres combats… « Et je gagnerai!» lance, en bon méridonial, ce natif de Marseille, qui a pris les rênes de la Région après le retour de M. Estrosi à la tête de la ville de Nice. Pas du genre à mâcher ses mots. Verbe haut, Renaud Muselier peut tout autant saluer le plan transport de la ministre Élisabeth Borne que monter au créneau sur les erreurs du gouvernement, par exemple concernant l’apprentissage. L’eurodéputé (qui ne brigue pas de nouveau mandat) viscéralement pro-UE, fustige également la vision étriquée de l’Union de certains politiques tout en réaffirmant son soutien à… Laurent Wauquiez. Cherchez l’erreur ? Il assume. Et entend faire valoir sa vision au sein de son parti. 1. Christophe Castaner – PS à l’époque – s’était retiré au profit du maire de Nice.