THE GARDEN DE DOUG AITKEN

LONDRES

L’ARTISTE CALIFORNIEN, entré dans la légende avec son Lion d’or à la Biennale de Venise en 1999, n’a eu de cesse depuis de repousser les limites de l’expérience artistique. Alors que son Sonic Pavilion invitait à écouter le bruit des tréfonds de la Terre depuis une maison installée dans la forêt californienne, ses récents Underwater Pavilions revisitaient le land art en plongeant de monumentales sculptures sous les mers.

Avec The Garden, présenté au Danemark cet été puis à Londres en 2018, Doug Aitken propose cette fois-ci une installation interactive jubilatoire. Au sein d’une pièce de verre entourée d’une jungle artificielle, le visiteur est incité à lâcher prise et à détruire l’ensemble du mobilier blanc immaculé, stéréotype du design moderne de l’homme civilisé. L’artiste a photographié les premiers participants et les a interrogés sur cette expérience hors du commun.

American artist Doug Aitken, who became an overnight legend with his 1999 Golden Lion at the Venice Biennale, has never stopped pushing the boundaries of artistic experience. While his Sonic Pavilion invited visitors to listen to sounds from the bowels of the earth, his recent Underwater Pavilions revisited land art by plunging monumental sculptures beneath the waves. With The Garden, shown this summer in Denmark and planned for London in 2018, Aitken proposes a joyful interactive installation: inside a glass box surrounded by an artificial jungle, visitors are invited to destroy the immaculate white furniture it contains, a symbol of modern civilization. Here Numéro art presents Aitken’s photos of the first participants.

DOUG AITKEN CELEBRATES THE END OF CIVILIZATION

L’INSTALLATION MIRAGE, UNE MAISON ENTIÈREMENT RECOUVERTE DE MIROIRS REFLÉTANT LE PAYSAGE DÉSERTIQUE DE LA VALLÉE DE COACHELLA, EST PRÉSENTÉE JUSQU’AU 31 OCTOBRE À DESERT X. L’INSTALLATION SONIC FOUNTAIN, COMPOSÉE D’UNE CAVITÉ CREUSÉE DANS LE SOL AU SEIN DE LAQUELLE TOMBE GOUTTE À GOUTTE UN LIQUIDE ET DONT LE BRUIT EST AMPLIFIÉ PAR DES MICROPHONES, EST À DÉCOUVRIR JUSQU’AU 7 JANVIER 2018 À LA BIENNALE DE LYON.

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