Elior. Par Thibaut Wychowanok
Auteur- compositeur- interprète, signé à 16 ans par Sony/ATV, le jeune Parisien Elior nous dévoile aujourd’hui son premier single, entièrement écrit en anglais. Des titres pop électro efficaces qui lui ouvrent grand les portes d’une carrière jalonnée de succès.
À seulement 18 ans, le jeune Parisien vient
de sor tir un premier single por té par une pop décomplexée à mi- chemin entre Charli XCX et Troye Sivan. Signé à 16 ans chez Sony/ATV, auteur d’une première chanson en anglais ( comme tous les textes qui suivront) à 11 ans, entré au conservatoire à 6, Elior pourrait très vite s’imposer comme une nouvelle sensation musicale, bien au- delà de nos frontières. “Même si mes attaches sont françaises, raconte le jeune homme qui a grandi dans le quar tier Montparnasse, j’ai toujours été a fasciné par la culture anglo- saxonne, les États- Unis en particulier.” Le premier single, Too Cold, pépite électro pop efficace, est d’ailleurs produit à Londres avec le duo Pete Boxsta et Craigie Dodds, repéré notamment pour ses collaborations avec Amy Winehouse et James Arthur.
Dès 8 ans, Elior découvre le hip- hop et le R’n’B et se passionne pour Rihanna et Sade. Ses influences s’enrichissent à coups de playlists YouTube et Spotify, et vont de King Princess – “artiste de l’année avec son titre Talia” – à SOPHIE, compositrice transgenre qui, après avoir écrit pour Charli XCX et Rihanna, vient de réinventer la pop avec un premier album expérimental sidérant. “Mais la personne avec qui je rêverais de travailler, confesse le jeune chanteur, est Mark Ronson.” Le DJ et producteur est depuis
des années l’un des plus grands faiseurs de hits, aux côtés de Bruno Mars ou d’Adele. “Je n’écoute pas beaucoup de musique française, précise- t- il, mais je me sens très proche d’ar tistes comme Petit Biscuit, DJ Snake, Stromae ou Christine and the Queens.” Des ar tistes qui, comme lui, assument leur ambition mainstream tout en restant ouver ts aux expérimentations.
Enfant de la balle, Elior met à profit dès ses plus jeunes années l’ouverture que représentent un père musicien de jazz et une mère professeure de danse africaine. “La danse africaine est devenue une addiction”, plaisante- t- il. L’af faire de famille ne s’arrête pas là. Le Français s’est lancé dans la production avec ses deux
cousins, Jonas et Dylan. “Tout a commencé par un dîner de famille, à Noël. Je passe outre ma timidité et je leur fais découvrir mes compositions. On a aussitôt décidé de travailler ensemble.” Une seule rencontre avec JeanChristophe Bourgeois, le boss de Sony/ATV, suf fira alors à placer Elior sur orbite.
Et aujourd’hui, si sa galaxie est encore celle de l’adolescence – ses textes en reflètent l’insécurité, la sensibilité, les aspirations et les premières amours, son univers nourri de mille influences semble irrésistiblement porté vers l’extension et la maturité.