Les expositions
À ne pas rater
1 JULES DE BALINCOURT À LA GALERIE ROPAC À la Galerie Thaddaeus Ropac, Jules de Balincourt présente durant tout l’été ses dernières toiles réalisées depuis un an. Très inspiré par le Costa Rica où il séjourne chaque année, le peintre français lui emprunte ses couleurs chatoyantes, sa faune et sa flore, mais également l’harmonie qu’il fait naître entre l’humain et la nature sauvage, mêlée à des récits picturaux aux portes du fantastique. Jusqu’au 5 septembre,
Paris IIIe.
2 PERMAFROST
AU MO.CO. Rassemblant les oeuvres de dix artistes contemporains, l’exposition Permafrost – Les formes du désastre du MO.CO. de Montpellier interroge le devenir du vivant, des organismes ainsi que des espaces. Les artefacts et atmosphères imaginés par ces plasticiens se font, devant nous, les témoins d’un futur hypothétique et fictif, notamment façonné par les divers bouleversements climatiques, sociaux et économiques, eux déjà bien réels. Jusqu’au 30 août,
Montpellier.
3 L’INTIME DANS LA COLLECTION LAMBERT Depuis les années 60, le galeriste Yvon Lambert a tissé des liens précieux avec de nombreux artistes qu’il a accompagnés et soutenus. Axée sur cette intimité, palpable aussi bien au sein des oeuvres d’art qu’autour d’elles, la nouvelle exposition de sa collection en Avignon rassemble les créations d’une vingtaine d’artistes, dont Bruce Nauman, Jenny Holzer, Douglas Gordon, Cy Twombly et surtout Nan Goldin, qui y présente un vaste ensemble de photographies. Jusqu’au 20 septembre,
Avignon.
4 CHRISTO ET JEANNECLAUDE AU CENTRE
POMPIDOU Animés par leur désir d’emballer le monde, l’artiste d’origine bulgare Christo et sa compagne Jeanne-Claude ont déployé leurs tentures et leurs cordes sur des surfaces immenses, du Reichstag de Berlin aux vallées du Colorado. Le Centre Pompidou revient sur les origines de leur oeuvre jusqu’à leur fameuse installation sur le Pont-Neuf, en 1985, avant que ce ne soit au tour de l’Arc de triomphe d’être empaqueté à l’automne 2021, un an et demi après la disparition soudaine de Christo en mai dernier.
Jusqu’au 19 octobre,
Paris IVe.
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YVES KLEIN AU CENTRE
POMPIDOU-METZ On le connaît, bien sûr, pour son bleu unique et désormais célèbre, auquel il a donné son nom, et, plus généralement, pour ses monochromes et ses Anthropométries. Tout au long de sa vie, Yves Klein a cherché sans relâche à représenter l’immatériel. Le Centre Pompidou-Metz se concentre sur cette quête infinie en insistant sur les rapprochements de son oeuvre avec celle d’artistes appartenant à des mouvements artistiques allant du spatialisme à Gutaï en passant par le groupe Zéro. Jusqu’au 1er février 2021,
Metz.