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La Lamborghini Aventador a impressionné lors de son lancement avant de rentrer dans le rang. La S remet les pendules à l’heure.
Lamborghini Aventador S, Mazda MX-5 RF, Alfa Romeo Stelvio…
QUAND Lamborghini a dévoilé l’aventador en 2011, le monde des supercars en a eu le souffle coupé. À l’époque l’aventador était au sommet, avec son dessin spectaculaire, son V12 tonitruant et sa vitesse de pointe de 340 km/h. Elle était également à la pointe de la technologie avec son châssis monocoque en carbone, sa suspension à basculeurs et sa transmission intégrale pour délivrer efficacement sa prodigieuse puissance.
Mais depuis les concurrentes ont évolué et l’aventador peinait à suivre le rythme. C’est pour cela que Lamborghini a dévoilé cette voiture, simplement appelée Aventador S. Il s’agit en réalité d’une version considérablement revue.
En résumé, la nouvelle venue coûte 337 866 euros, dispose de quatre roues directrices, d’une suspension électronique revue et son célèbre V12 6,5 litres a été modifié pour délivrer 730 ch et 690 Nm, avec plus de couple disponible à hauts régimes.
L’efficacité aérodynamique progresse de 50 % (c’est impressionnant) avec, d’après Lamborghini, 130 % d’appui en plus et beaucoup moins de traînée. Esthétiquement, la S évolue également avec des passages de roues arrière inédits qui évoquent fièrement ceux de la Countach.
Les améliorations techniques ne s’arrêtent pas là. On trouve de nouveaux pneus Pirelli, alors que les réglages de conduites qui disposent de trois modes (Strada, Sport et Corsa) ont été réécrits pour ajouter un quatrième mode appelé Ego. Ce dernier permet au conducteur de modifier le dynamisme de la direction, des trains roulants et de la suspension séparément, ce qui transfigure réellement le caractère de l’aventador. Autre changement clé : l’installation d’un boîtier électronique unique pour contrôler TOUTES les fonctions dynamiques de la voiture. D’après Lamborghini, cela a permis aux ingénieurs de développer une constance dans la réponse impossible à obtenir avec des ECU séparés. L’harmonie avec laquelle la S réagit aux impulsions du conducteur est inédite, que ce soit via l’accélérateur, le volant ou la pédale de freins. Cela marque un progrès majeur par rapport à l’ancienne voiture. La première chose que l’on remarque c’est à quel point le train avant semble maintenant direct, puis à quel point la réponse de l’accélérateur est plus propre. Résultat, on se sent bien plus maître de la voiture. Enfin, la plus grande différence provient des quatre roues directrices.
Au volant, cela se manifeste par un train avant constamment plus incisif et comme la voiture est bien mieux équilibrée à l’accélération, les ingénieurs ont pu envoyer considérablement
plus de couple aux roues arrière, ce qui donne l’impression que la S est une propulsion plus qu’une quatre roues motrices.
Plus on passe de temps à son bord, plus elle est époustouflante, et pas seulement en raison de son nouveau comportement. Le V12 est un véritable diamant qui brille encore plus qu’auparavant.
Les freins carbone-céramique sont surpuissants et offrent un meilleur toucher, et si la boîte de vitesses n’a pas fondamentalement changé (elle reste brillante comparée à la concurrence), le mode automatique est désormais plus calme, pour rendre la voiture plus docile.
De toutes les améliorations apportées à la S, c’est le châssis qui impressionne le plus, en étant beaucoup plus précis et mieux équilibré : enfin, l’aventador a reçu des soubassements à la hauteur de son formidable V12.