Les moteurs 4-à-plat
Dans un monde dominé par les 4-en-ligne, nous sommes nombreux à apprécier les 4-à-plat Volkswagen et ce claquement mécanique que l’on associe aux petites Porsche. Puis, il y a eu le 4-à-plat de l’alfasud, une voiture au dynamisme superlatif et à la sonorité âpre, et les Subaru inspirées par la Lancia Flavia, qui sont devenues des icônes du rallye et de la culture automobile.
Les 4-à-plat sont installés bas, au bénéfice du comportement routier. Ils sont courts et compacts, et par-dessus tout, ils se différencient de la masse. Mais les esprits fermés résistent : ils disent que leur sonorité est quelconque et qu’ils ne sont pas très doux à l’accélération. C’est pour cela que les Subaru modernes ont des échappements dessinés pour les rendre moins sonores, comme si cela était honteux. Les Porsche ont de nouveau des 4-à-plat, mais certains utilisateurs (majoritairement ceux qui n’ont jamais profité d’une bonne 356) n’y arrivent pas. Ils sont perdus sans le bon vieux son du flat-6. Mais une Porsche 718 Cayman ou Boxster vibre d’un staccato qui les rend, toutes deux, différentes, spéciales et assez fascinantes.