CE QU’IL FAUT SAVOIR
LES PRIX
Prévoyez 10 000 euros pour une (rare) voiture à restaurer. Pour une KR200 à 3 roues roulantes prévoyez de
25 000 euros à 45 000 euros pour un exemplaire concours. Des raretés comme le Roadster demandent plus, alors que les TG500 sont désespérément recherchées, d’où ce record à 241 000 euros.
À SURVEILLER…
Les Messerschmitt ont une conception simple mais elles ont toutes été jadis maltraitées et entretenues à l’économie. La plupart des pièces se trouvent via le Messerschmitt Owners Club, alors aucune opération ne devrait poser problème. La corrosion peut dévorer les planchers et les ailes avant sont vulnérables aux chocs. Les moteurs sont à 2 temps et donc faciles à déposer et à reconstruire. Le système électrique demande un entretien soigneux pour que le “Dynastart”, qui combine dynamo et démarreur, fonctionne correctement. Le club recommande une rénovation pour en améliorer l’endurance.
La boîte doit être réglée soigneusement pour éviter de sauter un rapport. Elle est séquentielle et demande donc de la précision pour trouver le point mort.
Les finitions intérieures sont simples, mais la canopée demande un nettoyage délicat pour éviter les rayures.
Les finitions extérieures s’abîment facilement et sont plus difficiles à trouver. Bonne nouvelle : presque tout, sauf l’installation de la canopée, peut se faire facilement par une personne seule dans un petit garage. Le site Internet du club propose de nombreux articles techniques pour aider les propriétaires.