JUNGHANS MAX BILL AUTOMATIC
Ce classique néo-bauhaus de 1961 revit.
L’artiste, architecte et designer suisse Max Bill était le fondateur de l’école d’ulm de design qui soutenait une philosophie néo-bauhaus: l’art avec un impact sociétal positif et des objets abordables, fonctionnels et élégants, tous caractérisés par des proportions précises.
L’un de ses travaux les plus connus est son affiche pour les Jeux Olympiques de Munich en 1972 – un losange blanc au centre d’un quadrillage de couleur, un prisme d’optimisme encore plus poignant vu les événements tragiques qui ont obscurci ces Jeux. Sa mission était d’unir le style et l’utilité au travers d’objets à la géométrie et au graphisme simple.
Au début des années 50, Junghans approcha Bill pour créer des horloges et des montres qui allaient devenir des classiques, le plus célèbre étant son horloge de cuisine de 1956 bleu layette en forme de V, avec minuteur intégré. Bill a transféré ce pragmatisme et cette ingéniosité à la montre-bracelet en 1961, avec sa première montre habillée super lisse pour Junghans, devenu alors un pilier de l’horlogerie allemande.
Il y a eu plusieurs versions de ce classique du design au cours des ans, des chronos aux versions à quartz, mais la première variante automatique, en acier inoxydable couleur or avec bracelet en cuir gris colombe, est un parfait hommage à l’originale de 1961. Cette montre, disponible avec index bâtons ou chiffres arabes, a récemment reçu un Red Dot Award pour son design exceptionnel. Un soin extrême a été apporté à répliquer l’élégance profilée de l’originale et son cadran épuré; un nouveau mouvement et un guichet de date à 3 h sont les seuls changements. Un classique qui reste résolument contemporain. 955 euros, junghaus.de