HAGI INDEX F
D’un trimestre à l’autre, absolument rien n’a changé, mais il s’est passé beaucoup de choses. Fin juillet, l’index HAGI Ferrari est à 355,26, exactement là où il était fin avril. Soit 0 % d’évolution.
Si tous les segments du marché des voitures de collection ont réalisé une hausse de mars à juin, juillet affiche un déficit global et les ventes se sont calmées. Les acheteurs ne se sentent certainement pas sous pression. Qualité et prix attractif ont dominé les transactions qui ont eu lieu. Si durant les années de forte croissance, il y a eu un positionnement saisonnier avant les ventes de Monterey, l’atmosphère cette année est d’observer et d’attendre.
Fin juillet, le HAGI F a progressé d’une année sur l’autre de 7,84 %, mais cette comparaison, qui apparaît désormais plus favorable qu’au début de l’année, risque de subir une nouvelle baisse dans les mois qui viennent, car ce comparatif d’une année sur l’autre profite du creux de juillet 2017. Car fin septembre 2017, le HAGI F est monté à 354,07, à peine plus d’un point sous son niveau actuel. Le temps le dira, mais ce qui est parlant, c’est la hausse de 0,93 % depuis le début de l’année d’un secteur qui, en 2013, avait gagné 62,14 %. Actuellement, avec des prévisions de taux d’intérêt à la hausse et l’impression que bien des marchés d’investissement sont trop élevés, certains investisseurs tendent à privilégier les liquidités. Cela ne s’applique cependant pas aux voitures classiques. Pour les propriétaires c’est un secteur confortable et pour les nouveaux entrants, ce n’est plus une classe d’actifs surévalués.