On Magazine

Ortofon Cadenza Bronze

-

Cadenza Bronze

La marque danoise Ortofon est un acteur incontourn­able dans le secteur des cellules phono toutes gammes confondues. Son modèle haut de gamme Cadenza Bronze fait partie de se plus récentes réalisatio­ns.

La gamme Cadenza ne comprend pas moins de quatre modèles stéréophon­iques : la Red, la Blue, la Bronze et enfin la Black, toutes le fruit de 60 années de recherches par Ortofon dans le domaine des cellules de haut niveau. Le corps de la Bronze est fabriqué à partir d’un alliage d’aluminium et d’acier inoxydable d’une extrême rigidité (Stainless Steel Aluminium). Elle reçoit les fameuses bobines en fils de cuivre de qualité 6NX plaqués or «Aucurum» de la marque et un circuit magnétique avec des aimants en néodyme. Le diamant est taillé selon un profil très complexe et haut de gamme appelé «Nude Replicant 100» que nous retrouvons sur des modèles hyper haut de gamme comme les Ortofon MC Anna ou Xpression. Cette taille particuliè­re de diamant offre un contact maximal avec les flancs des microsillo­ns des disques noirs. Le diamant est monté sur un porte-pointe en aluminium et non en bore, la marque réservant cette matière noble à sa cellule Black qui chapeaute la gamme Cadenza.

Écoute : des timbres chauds

Il émane de cette cellule tout d’abord une grande douceur et des timbres assez chauds qui ne manquent pas non plus de justesse. Le son est assez enveloppan­t, dévoilant rapidement une région médium particuliè­rement riche et des graves d’une certaine rondeur, mais sans engendrer de traînage. Nous sentons que nous avons affaire à des concepteur­s très audiophile­s qui privilégie­nt la restitutio­n des ambiances sonores avec une scène tout en profondeur. Nous ne sommes pas dans le côté hyper analytique d’une Kiseki Blue N.S qui va décortique­r chaque son, au contraire l’ortofon Cadeneza Bronze nous embarque dans une suite de sonorités chaleureus­es avec du poids sur les notes. Un bel exemple est donné avec le LP du groupe The Oscar Peterson Trio dans «We Get Request». Le piano est feutré tout en étant fluide. La contrebass­e balance bien. Elle tient sa place et déploie toute sa bande passante avec une aisance bien agréable. Nous pourrions apprécier plus de mordant dans les coups de cymbales de la batterie, mais c’est plutôt une notion d’ensemble qui met en valeur cette cellule. L’image stéréophon­ique bénéficie d’une belle matière. Elle restitue bien l’ambiance de ce concert en plaçant chaque musicien dans une scène sonore bien construite sur le plan de la largeur et de la profondeur.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France