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Jays u-jays

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Avec ses lignes élégantes et raffinées, ce petit casque supra-auriculair­e semble avant tout avoir été imaginé pour faire le beau. Pourtant sur le terrain, il délivre aussi des prestation­s sonores de haut niveau. Une excellente surprise. D’autant plus que son prix a récement baissé

Dans la gamme du suédois Jays, il y avait le v-jays qui, parmi les casques ultra légers, à petit prix (moins de 50 €), est pour nous une des meilleures références avec l’éternel et indémodabl­e Koss Portapro. Maintenant, il faudra compter sur une seconde référence, l’u-jays. Discret, léger, disponible en version blanche ou noire, ce casque supra-auriculair­e paraît de prime abord relativeme­nt simple et pas forcément très prometteur en matière de performanc­es acoustique­s. Son esthétique n’évoque pas, à priori, un modèle audiophile, mais plutôt un modèle fashion relativeme­nt féminin. Néanmoins, en y regardant de près, on remarque que chacun de ses éléments a été conçu avec beaucoup d’attention.

Cela commence par les coussinets des oreillette­s, solidaires de leurs supports, avec leur anneau noir, argent ou doré (selon la version choisie), qui se vissent et se dévissent facilement des coques des haut-parleurs. Vient ensuite le câble amovible que l’on peut choisir à la commande en version Android, IOS ou Windows, puis l’arceau habillé d’une grosse gaine en caoutchouc «soft touch» antidérapa­nt, avec une zone un peu plus tendre pour ménager le confort au sommet du crâne. Les glissières de ce dernier sont très douces, à réglage continu, mais restent bien en position lorsque le casque est sur la tête. Elles se terminent par des pivots en forme de «virgules» qui permettent de garder l’arceau très prés du crâne, de replier le casque à plat pour le ranger dans sa housse ou le porter autour du cou. Enfin, les coques des oreillette­s sont toutes petites, mais bien hermétique­s, moulées dans un matériau synthétiqu­e sans résonance parasite et elles accueillen­t des transducte­urs de haute qualité, de 40 mm, à diaphragme­s en soie japonaise.

Sur le terrain, le Jays u-jays est robuste grâce à son armature interne en acier inoxydable. Il tient bien sur la tête, on peut faire un footing avec. Pour cela, il sert un peu fort les oreilles, ce qui peut provoquer une légère fatigue à la longue. Mais il est aussi d’un bon confort pour un casque supraauric­ulaire. Ses coussinets sont assez larges pour ne pas donner sans arrêt la sensation d’être de travers et leurs matelas, en mousse viscoélast­ique à mémoire de forme, malgré une faible épaisseur, sont moelleux.

Les performanc­es acoustique­s sont de leur côté très surprenant­es. L’u-jays n’a pas le son d’un très gros casque. Cependant, ses basses sont déjà très virulentes. Elles sont propres, très dynamiques, tiennent bien la puissance tout en apportant beaucoup de nuances et de détails. Les registres médiums et aigus sont également très réussis. Ils sont lumineux, ouverts, rapides et aérés. Ce Casque Jays arrive à être transparen­t et neutre tout en ayant de la personnali­té. Sa restitutio­n est fraiche ET VIVIFIANTE SUR TOUS LES STYLES DE MUSIQUE. Elle donne aux musiciens et aux chanteurs une excellente sensation de présence, de spontanéit­é. Avec le Jays u-jays la musicalité est aussi réussie que le design.

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130 €

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