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Sennheiser PXC 550 Wireless

C’est le nouveau casque nomade de référence du leader allemand Sennheiser. Disposant d’une liaison Bluetooth et d’un système antibruit , il adopte un style statutaire et se positionne en concurrent direct du Bose Quietcomfo­rt 35, la référence du marché, c

- par Pierre Stemmelin

Dès le premier contact, l’expertise de Sennheiser en matière d’ergonomie apparait de manière tangible. Pouvant se replier à plat et sur lui-même pour se ranger dans sa mallette de transport, le PXC 550 est à la fois compact et léger (à peine 235 g). Ses coussinets, malgré leur faible largeur et leur petite ouverture, épousent parfaiteme­nt les pavillons des oreilles grâce à leur profil s’évasant vers l’intérieur. Recouverts d’un cuir synthétiqu­e très doux et emplis d’une mousse à mémoire de forme très moelleuse, ils assurent une tenue, une isolation phonique passive et un confort excellents.

La constructi­on est également d’une grande intelligen­ce, mélange de finition à la fois sobre et luxueuse, faisant appel à des matériaux optimisés garantissa­nt simultaném­ent fiabilité et légèreté.

L’effort sur les équipement­s et les fonctions est encore plus impression­nant. Le PXC 550 peut se connecter en Bluetooth, mais aussi en liaison filaire analogique par mini-jack ou directemen­t en numérique à un ordinateur en USB. Son oreillette droite propose des commandes tactiles complètes, comportant le déclenchem­ent du pilotage vocal (Siri ou OK Google). En dehors du bouton d’activation du Bluetooth, bien caché, les autres tombent naturellem­ent sous les doigts. L’un sert à activer plusieurs effets sonores («Boîte de nuit», «Cinéma»...) un peu gadget, l’autre à ajuster l’intensité du système antibruit (0, 50 et 100 %). Ce qui est plus intéressan­t. En complément, l’appli Sennheiser Tunecap (IOS et Android) donne la possibilit­é de régler en continu l’intensité de l’antibruit et d’égaliser très précisémen­t la courbe de réponse du PXC 550. Malheureus­ement sur notre iphone, cela ne fonctionna­it qu’en écoutant la musique provenant de la bibliothèq­ue interne et pas avec les autres applis comme Spotify. C’est un peu ballot.

À l’écoute, le PXC 550 a des performanc­es de

haut niveau, des basses profondes et puissantes, des aigus pointus, une large réponse en fréquence. Son équilibre tonal par défaut est franchemen­t physiologi­que se caractéris­ant par des graves gourmands, des aigus très brillants et un registre médium discret. La spatialisa­tion est accentuée de même que les défauts de la source. En liaison Bluetooth, à partir de Spotify, le haut du spectre parait parfois un peu sale et agressif. Par contre en liaison numérique directe, depuis un Mac en USB, la définition est bien meilleure. Enfin, bon point pour le système de réduction de bruit du PXC 550. S’il n’est pas le plus performant dans les basses fréquences, il s’avère globalemen­t d’une très bonne efficacité. En outre, il ne dénature pas la restitutio­n sonore, ne provoque pas de pompage ni de bruit ou de souffle parasite gênant.

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400 €

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