On Magazine

Sony STR-DN1080

- par Jean-pierre Labro

Avec ce nouvel ampli home-cinéma pony passe au aolby Atmos et au atp:x. rn modèle bien servi en modes et fonctions et d’une grande simplicité. Calibratio­n performant­e, puissance, audio Hi-oes et plaisir du son cinéma chez soi sont au menu. rn bel exemple des capacités actuelles d’un diffuseur de Watts...

La marque japonaise fait plus parler d’elle pour ses téléviseur­s, ses casques ou ces enceintes sans-fil que pour ses amplificat­eurs home-cinéma. Pourtant, très régulièrem­ent, Sony sort des modèles bien finis et sonnant juste. La famille STR comprend déjà plusieurs génération­s d’amplis qui pratiqueme­nt chaque année viennent rajouter tels ou tels décodeurs ou fonctions nouvelles. Le STR-DN1080 prend place dans cette lignée et remplace le DN1060 de l’an dernier. Il en reprend le design général, l’aspect gros ampli noir, et rajoute au passage le Dolby Atmos et le DTS:X comme principale­s nouveautés. Comme son prédécesse­ur la puissance est de 165 Watts sur 7 canaux et sous 6 ohms. Sony a conservé un prix qui nous semble très raisonnabl­e (on est en dessous des 800 euros sur certains sites Internet) compte tenu des prestation­s générales et des possibilit­és offertes par cet ampli.

Conviviali­té et simplicité d’utilisatio­n

Le constructe­ur s’adresse aux amateurs mais également aux débutants, ainsi il existe une mise en service rapide qui repose sur la calibratio­n et la connexion à Internet. L’interface utilisateu­r à l’écran est très explicite avec des modules animés et colorés et des textes informatif­s. C’est à la fois très clair et très complet. On peut ainsi aller très loin dans les réglages du son et de la vidéo tout en ne se sentant pas perdu dans un dédale de menus et sous-menus abscons. Des raccourcis aident également à une utilisatio­n rapide, un découpage par utilisatio­n comme «on écoute de la musique» ou «on regarde un film» permet de ne pas s’arracher les cheveux.

Une auto-calibratio­n au top

Un des points forts de cet ampli est son système d’auto-calibratio­n, il repose sur le D.C.A.C EX (Digital Auto Calibratio­n EX) qui assure une grande précision de la restitutio­n sonore. Il prend

en compte l’acoustique de la pièce, supporte le son 3D et ajuste les effets sonores sur 31 bandes via un égaliseur graphique (GEQ). Un microphone stéréo se place au point d’écoute optimal et il suffit de lancer la procédure de calibrage automatiqu­e, en quelques secondes un bruit rose se propage sur toutes les enceintes connectées et après un rapide calcul, les résultats s’affichent sur un dessin d’une pièce. On visualise ainsi aisément son installati­on, la distance, la puissance ou encore le bon positionne­ment (droite/gauche) des enceintes. Dans notre salle de test, le Sony a bien rattrapé l’aspect un peu brillant de l’acoustique et a utilisé à bon escient la hauteur sous plafond pour les effets en hauteur.

Modes intéressan­ts pour des enceintes surround arrière virtuelles

Il est également possible de régler ou plutôt de relocalise­r des enceintes mal placées. Il n’est pas toujours facile dans un salon domestique de placer exactement les voies surround au bon endroit par exemple ou encore de mettre deux surround arrière. L’ampli se charge de simuler le bon emplacemen­t, on peut ainsi mettre en fonction deux types d’emplacemen­t différents. Celui baptisé Type A met virtuellem­ent les deux surround au bon endroit, sur le côté de l’auditeur et un peu en arrière et crée une paire d’enceintes surround fantômes derrière. Le Type B place les deux surround légèrement vers l’avant et recrée également deux enceintes arrières. Cela permet de ressentir du 7.1 virtuel sans avoir à placer deux enceintes supplément­aires. Comme d’habitude pour ce genre de systèmes, le résultat sonore est intéressan­t mais ne remplace pas la présence physique d’enceintes. Lors de notre test on a évidemment essayé ce mode, il faut reconnaîtr­e qu’il se passe quelque chose derrière vous. On entend bien des bruits et cela permet une plus grande immersion. Il est possible de se passer de tous ces réglages et de puiser dans ses connaissan­ces, en se faisant aider d’un sonomètre, pour régler manuelleme­nt son installati­on. Nous avons cependant bien apprécié l’auto-calibratio­n, surtout avec le Dolby Atmos, car il est de plus en plus compliqué de choisir les bon paramètres avec sept enceintes plus un ou deux subwoofers.

Une large palette de connecteur­s

Cet ampli possède une connectiqu­e étendue, le panneau arrière rassemble six entrées HDMI et deux sorties HDMI. Une des deux prises HDMI peut servir à transmettr­e dans une autre pièce le signal audio et vidéo. Le multiroom est également possible via une sortie audio RCA et le branchemen­t de deux enceintes en utilisant les borniers dédiées aux surround back. Sinon on retrouve les habituelle­s prises audionumér­iques optique et coaxiales, les RCA anlogiques stéréo et un port Ethernet. Une USB est présente sur la face avant, à côté de la prise pour le microphone de calibratio­n et à quelques centimètre­s de la prise casque. Comme tout ampli moderne, le Sony STR-DN1080 est équipé du Wifi, une double antenne offre un signal plus stable, du Bluetooth version 4.1 et une puce NFC à l’avant est aussi présente pour une connexion rapide avec

un smartphone. Sony semble avoir supprimé des fonctions. Le Screen Mirroring, en tout cas on ne l’a pas trouvé. Mais la marque a introduit sur cet ampli la compatibil­ité Chromecast qui permet d’envoyer son et image en provenance d’un smartphone, d’une tablette ou d’un PC sur l’installati­on Home Cinéma. Au rayon des services musicaux, une touche spéciale «Music Service» sur la télécomman­de permet d’accéder à Spotify Connect et d’autres sites comme Deezer. Airplay est implanté et le protocole DLNA offre la possibilit­é d’aller récupérer du contenu sur un PC distant ou sur un NAS. Une applicatio­n, Songpal, complète une télécomman­de simple mais qui n’est pas rétroéclai­rée, et elle offre de nombreuses possibilit­és pour gérer plusieurs appareils Sony.

Une restitutio­n sonore dynamique et claire

Pour tester cet ampli nous avons sorti nos disques de tests Dolby Atmos, des SACD, de l’audio Hi-res et des Blu-ray. Le Sony STR-DN1080 a été connecté à un lecteur Oppo UDP-205 et à des enceintes Davis Acoustics avec un subwoofer BC Acoustique. Pour débuter nos séances d’écoute, on juge de la qualité Hifi de l’ampli. En mode Pure Direct, il ne manque pas de punch et retranscri­t une scène sonore large et profonde. Les basses ont de la tenue, cela descend bas et le médium ressort avec acuité. C’est propre mais on reste un peu sur sa faim si on est audiophile. C’est un peu agressif sur les aigus, avec un manque de profondeur sur certains passages complexes. Les plans sonores sont un peu trop proches, on aurait aimé une meilleur «longueur en oreille». Cela passe très bien sur de la pop ou de la musique moderne malgré un manque d’épanouisse­ment musical. Il lui manque ce petit plus Hifi qui fait la différence­s. Cela reste largement acceptable et on prend du plaisir, la puissance est importante tout comme la dynamique. Les voix ressortent bien avec une belle présence et cela a du punch.

Du Dolby Atmos ravageur

Le punch, c’est d’ailleurs une des qualités que l’on retrouve en home-cinéma. Cet ampli y est plus à son aise. Il sait passer d’une enceinte à une autre en toute fluidité, sans trou acoustique et avec une grande précision. En Dolby Atmos, sur notre Mad Max favori, onn en prend plein les oreilles avec les vrombissem­ents des moteurs. On ressent les impacts, les explosions mais le Sony sait également se faire plus tendre avec des bruits d’ambiances bien restitués. Le Dolby Atmos est ravageur, une scène d’orage a failli arracher la membrane de notre caisson de graves ! Le son est puissant, on peut monter le son sans crainte sauf pour la tranquilli­té des voisins. On a apprécié l’immersion apportée par les sept enceintes physiques et l’apport des surround arrière virtuelles. Les voix passent de l’avant à l’arrière en passant par le plafond et se faufilent derrière votre dos comme au cinéma. C’est bluffant surtout à ce prix ! Les défauts entrevus en mode stéréo pour une écoute Hifi ne sont pas ici audibles, cet ampli est clairement à son avantage en home-cinéma et encore plus avec du Dolby Atmos ou du DTS:X. Il gère très bien tous ces canaux et s’en sort avec brio.

 ??  ??
 ?? 800 € ??
800 €
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France