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SENNHEISER

GSP370

- par Guillaume Fourcadier

Second casque sans fil de la série Gaming GSP de Sennheiser après le GSP670, le GSP370 promet de combiner l’expertise sonore du constructe­ur allemand avec une autonomie absolument dantesque de 100 h. Une simplicité sous forme de limitation qui touche à l’austérité

Tout en plastique, le GSP370 est pourtant très sérieux. Léger et très confortabl­e, il se pare de coussinets circum-auriculair­es de bonne qualité et il ne serre absolument pas le crâne. C’est un casque clairement taillé pour les longues sessions de jeu. Le Sennheiser GSP370 voit ses réglages réduits au minimum, quitte à flirter avec l’austérité. Ainsi n’arbore-t-il qu’une unique molette de réglage du volume. Il est en revanche difficile de passer à côté de sa prise de recharge en micro-usb, une curiosité en 2019. Enfin, aucune prise jack pour un fonctionne­ment filaire n’est présente.

Le système se base sur un traditionn­el couple casque / dongle USB avec transmissi­on sans fil basse latence. Il est compatible PC/MAC et PS4, mais pas Xbox One ni Nintendo Switch. Il faut toutefois mettre en avant le grand avantage de l’utilisatio­n sur Windows 10 puisque le logiciel dédié Sennheiser Gaming Suite n’existe pour l’instant que sur cette plateforme.

Cette applicatio­n un peu austère permet d’activer un mode 7.1, supposé améliorer l’immersion sonore, tout en donnant accès à un égaliseur 5 bandes (±6 db) avec 4 réglages prédéfinis.

Autonomie de chameau, sonorité ronde comme une bosse

Sennheiser n’a pas exagéré concernant l’autonomie du GSP370. C’est simple, nous n’avons même pas pu la mesurer précisémen­t, mais nous sommes à peu près sûr qu’elle dépasse déjà les 85 h.

Pour ce qui est du son, ce n’est pas une surprise, le casque d’orientatio­n gaming est très porté sur les graves. Mais Sennheiser oblige, le GSP370 reste tout en maîtrise. Largement marquée par une bosse conséquent­e dès les bas-médiums, sa restitutio­n sonore ne s’effondre pas sur le reste du spectre.

Les médiums sont assez réguliers. Les aigus ne sont ni tranchants ni trop en retrait. L’écoute reste cohérente, que ce soit en jeu ou pour écouter de la musique.

La scène sonore, plutôt ample pour un casque fermé, va de pair avec un bon niveau de détails, ainsi que des basses enveloppan­tes mais réactives.

Le jeu oui, mais pas en 3D

Douchons immédiatem­ent les espoirs nés du mode 7.1, celui-ci n’est clairement pas probant voire contre-productif, agissant comme une sorte de simple effet de réverbérat­ion. Dommage, car le casque est très bien adapté au jeu. Tout aussi détaillé et puissant qu’en musique, il se plie à tous les genres et demeure excellent en simple stéréo. Sur ce point, il fait clairement partie des meilleurs de sa gamme de prix, même face aux modèles filaires. Dommage donc que son rendu de l’espace sonore ne lui permette pas d’atteindre le niveau d’immersion des meilleurs élèves de l’audio 3D. Ajoutons que le microphone du Sennheiser GSP370, rabattable (position off) et légèrement flexible rend une bonne copie. Le son est assez clair, pas aussi nuancé qu’avec un vrai bon micro dédié, mais tout à fait honorable et sans gros défaut.

Le Sennheiser GSP370, avec son autonomie de chameau, est un véritable coureur de fond. Mais, il lui manque quelques réglages et un vrai bon mode 3D pour se classer parmi les meilleurs.

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