Toujours malade en voiture
Dès qu’elle monte en voiture, elle a mal au coeur. Comment l’aider à se sentir mieux et ne plus redouter de prendre la route ?
Les départs en vacances avec Alba ? Un calvaire. Votre fille est sage, ce n’est pas le problème. Mais si elle reste silencieuse, c’est parce qu’elle lutte contre la nausée. En vain, le plus souvent ! Impossible de lui en vouloir, bien entendu. Mais il va falloir que vous soulagiez sa cinépathie, nom scientifique du mal des transports.
L’oreille interne en cause
L’origine de ces troubles ? Un conflit entre les informations transmises par sa vue et ses récepteurs musculaires à son cerveau. Alors que son corps est immobile, bien attaché sur son rehausseur, la voiture bouge et le paysage est mouvant. Résultat, son centre de l’équilibre, encore immature et situé au niveau de son oreille interne, est débordé. Les signes qui ne trompent pas ? Une grande pâleur, une transpiration excessive, des nausées, des vomissements. Ces symptômes débutent généralement vers 3-4 ans et disparaissent dans la plupart des cas au début de l’adolescence. Avant le départ, donnez-lui un peu d’homéopathie. Ce traitement offre de bons résultats, à condition d’être pris une demi-heure avant de monter en voiture, le temps de le laisser agir. Avec les jeunes enfants, les complexes homéopathiques sont pratiques : ils combinent plusieurs remèdes, type Cocculine de Boiron ou le Complexe N° 73 de Lehning. Si vous le pouvez, roulez de nuit : aucun enfant n’est malade durant son sommeil. Faites en sorte qu’il soit reposé, car la fatigue favorise la survenue des troubles. Ne le laissez pas non plus monter en voiture l’estomac vide : les vomissements seraient alors très douloureux. Prévoyez donc un repas léger, sans boissons gazeuses. Pour le trajet, installez-le au milieu de la banquette arrière. Il pourra ainsi se concentrer sur le paysage. Bien entendu, il n’est pas question de le laisser lire ou colorier. Cela ne ferait que déstabiliser davantage son oreille interne. Et conduisez tranquillement, sans à-coups ni virages trop serrés. Pensez aussi à faire des pauses toutes les deux heures : votre enfant se sentira mieux s’il peut régulièrement se dégourdir les jambes et respirer un peu d’air frais.
Les trucs qui marchent
Il ne se sent pas bien ? Si vous le pouvez, arrêtez-vous. Sinon, ouvrez la fenêtre de la voiture, redonnez-lui de l’homéopathie et faites-lui respirer deux gouttes d’huile essentielle de gingembre déposées sur un mouchoir. Surtout, rassurez-le. Répétez-lui bien que ce n’est pas grave et que ça va passer. Et sortez la panoplie que vous aurez emportée : un sac en plastique, des lingettes, une brosse à dents pour lui nettoyer la bouche, un brumisateur pour le rafraîchir, des vêtements propres, sans oublier un autre sac pour enfermer ses affaires sales. Voilà, vous êtes parés : un incident peut toujours survenir, mais il l’oubliera d’autant mieux qu’il pourra vite s’en remettre.