1. La méthode danoise
Comment les Danois font-ils pour que leurs enfants soient si heureux, optimistes et confiants ? Réponse en 5 points.
Cultiver le hygge en famille
Vous avez sûrement entendu parler du “hygge” danois (prononcez “huggueu”) ? On peut le traduire par « passer des moments de qualité en famille ou entre amis ». Les Danois ont élevé le hygge en art de vivre. Ces moments de convivialité renforcent le sentiment d’appartenance.
LE FAIRE CHEZ SOI : Partagez une activité en famille. Par exemple, lancez-vous dans la réalisation d’une grande fresque tous ensemble. Le hygge, ça peut aussi être chanter une chanson à plusieurs voix. Pourquoi ne pas créer un répertoire de chansons familiales ?
Expérimenter sans empêcher
Au Danemark, les parents pratiquent le concept de la “zone de développement proximal” avec leurs enfants. Ils sont dans l’accompagnement, mais ils offrent à l’enfant un espace pour expérimenter. En explorant, grimpant… l’enfant se sent aux commandes de ses défis et difficultés. Il apprend aussi à gérer le niveau de dangerosité et de stress que son cerveau pourra supporter.
LE FAIRE CHEZ SOI : Laissez-le grimper, tenter… sans intervenir ! Oui, ça oblige à tourner 7 fois sa langue dans sa bouche en voyant son enfant faire le cochon pendu !
Recadrer positivement
Loin d’être des imbéciles heureux, les Danois pratiquent le “recadrage positif”. Par exemple, s’il pleut un jour de vacances, un Danois s’exclamera : « Chic, je vais me pelotonner sur le canapé avec
mes enfants », au lieu de maudire le ciel. Ainsi, les parents Danois, face à une situation où l’enfant est bloqué, l’aident à rediriger son attention afin de transformer la situation pour mieux la vivre.
LE FAIRE CHEZ SOI : Notre enfant nous dit qu’il est « nul au foot » ? Reconnaître que cette fois-ci, il n’a pas bien joué, tout en lui demandant de se rappeler les fois où il a marqué des buts.
Développer l’empathie
Au Danemark, les cours d’empathie sont obligatoires à l’école. A l'école, les enfants apprennent à exprimer leurs sentiments avec authenticité. Ils disent s’ils sont déçus, inquiets… L’empathie améliore le sentiment d’appartenance.
LE FAIRE CHEZ SOI : Si votre enfant veut se moquer d’un camarade, encouragez-le à parler de lui-même : « Comment t’es-tu senti quand il t’a dit cela ? Peut-être qu'il se sent mal aussi ? »
Encourager le jeu libre
Au jardin d’enfant (avant 7 ans), tout le temps est consacré au jeu. Les enfants s’amusent à se poursuivre, à se battre pour de faux, à jouer à l’agresseur et à l’agressé. En pratiquant ces jeux, ils développent leur self-control, et apprennent à affronter les conflits. A travers le jeu libre, l’enfant apprend à mieux réguler ses émotions.
LE FAIRE CHEZ SOI : Laissez votre enfant jouer librement. Seul ou à plusieurs, mais sans intervention parentale. Si le jeu dégénère, demandez-leur : « Vous jouez toujours ou vous êtes en train de vous battre pour de vrai ?