Parents

Fini le lit à barreaux !

Depuis qu’il a compris la manoeuvre, il escalade sans arrêt les barreaux de son lit pour prendre la poudre d’escampette. Autant remiser pour de bon son couchage de bébé. En toute sécurité.

- AURÉLIA DUBUC

C’est avec un pincement au coeur que la maman de Romain s’apprête à donner le lit à barreaux qui a abrité le sommeil de son bout’chou depuis sa naissance. Mais le petit garçon commence vraiment à s’y sentir à l’étroit. Et il ne se prive pas de le faire savoir. Lui qui jusquelà s’endormait sans problème multiplie les crises le soir et sort régulièrem­ent de son lit. Il est temps d’envisager de passer au lit de grand…

Tout un symbole !

À 2 ans, s’opposer à l’heure du coucher, c’est pour votre enfant une façon comme une autre de revendique­r son statut de grand. Pourquoi ne pas accéder symbolique­ment à sa requête ? Oui, c’est entendu, il va quitter son lit de bébé. Mais ça ne signifie pas que vous cédez à ses caprices. Simplement que vous lui faites confiance et qu’il se voit confier une nouvelle responsabi­lité. Nul doute qu’il en sera flatté et saura se montrer raisonnabl­e si vous valorisez sa nouvelle condition. Insistez bien: « D’accord, tu n’es plus un bébé et tu n’as plus besoin d’un lit de bébé. Mais alors je compte sur toi pour t’endormir comme un grand. » Il en profite malgré tout pour venir vous retrouver dans le salon ? Instaurez des limites fermes : « Si tu ne te relèves pas, j’accepte de laisser la porte entrouvert­e (la lumière dans le couloir…). Sinon, je serai obligée de la fermer (de l’éteindre…). » Il prend l’habitude de se lever très tôt? Confiez-lui un réveil. La sonnerie signifiera qu’il peut venir vous faire un câlin. En attendant, il peut feuilleter ses albums préférés dans son lit ou jouer calmement. Vous avez peur qu’il tombe? Investisse­z dans une barrière de lit. À moindres frais, vous pouvez aussi, les premiers temps, poser son ancien matelas au pied de son nouveau lit pour amortir une éventuelle chute. Mais rassurez-vous, si vous avez opté pour un lit suffisamme­nt bas, ce type d’incident reste rare et sans gravité.

Prenez votre temps…

Attention, votre enfant peut avoir du mal à s’endormir, mais refuser catégoriqu­ement de quitter son petit lit. Après tout, c’est normal qu’il y soit attaché, c’est pour lui un univers rassurant. Si vous sentez une réelle résistance, attendez quelques mois. Rien ne presse ! Et pour l’aider à trouver paisibleme­nt le sommeil, instaurez un rituel du coucher. Une petite histoire, un massage, à vous de trouver avec lui ce qu’il préfère. L’essentiel est de passer un moment privilégié tous les deux, dans une atmosphère sereine, propice à la détente. Autre cas de figure possible: vous êtes enceinte et avez prévu de donner son lit au futur bébé. Pour éviter que votre aîné ne se sente dépossédé au profit de cet “intrus”, anticipez: effectuez le changement plusieurs semaines avant la date de la naissance. Ainsi, il n’associera pas les deux événements.

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