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SOLEIL INSECTES CHALEUR

Prévenir et soigner les bobos de l’été

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Les coups de soleil

Pas la peine de vouloir finir le séjour avec l’enfant le plus bronzé du camping. Le soleil est bon pour le moral, mais il est l’ennemi des peaux de bébés et des enfants. Une solution: la prévention. « On évite l’exposition quand le soleil est au zénith, entre 11 et 16 heures », explique le Dr Arnault Pfersdorff. En dehors de ces heures, pour le bébé, qui n’a pas encore la peau bien constituée, c’est 10 minutes de soleil, pas plus, et le reste du temps de l’ombre ! Un enfant plus grand peut bien sûr s’amuser un peu au soleil, mais on le fait boire, on lui met un tee-shirt, des lunettes et un chapeau, « on protège sa peau avec une crème adaptée, indice 50, à retartiner toutes les 2 heures maxi en protégeant surtout les deux zones les plus fragiles : la tête et le cou d’une part, le dos et les omoplates d’autre part. C’est là où l’enfant prend le plus parce qu’il est assis et joue, penché en avant. » Danger majeur : l’insolation, qui n’apparaît pas le soir même, mais souvent le lendemain, avec des vomissemen­ts et un syndrome méningé. Sinon, en cas de petit coup de soleil, on hydrate bien avec une crème type Bepanthen ou Biafine.

La déshydrata­tion

C’est l’autre risque du soleil et de la chaleur. Surtout qu’« un enfant qui commence à se déshydrate­r perd cette notion de soif, donc il faut insister un peu, surtout pour un nourrisson », explique le Dr Pfersdorff. La bonne idée? Emporter toujours un petit biberon d’eau et quelques sachets de réhydratat­ion avec soi. Sachant qu’il y a aussi des gastros qui peuvent circuler en été, qui nécessiten­t également de bien hydrater le bébé.

La baignade

Le contact du bébé ou du jeune enfant avec l’eau, l’été, est un bonheur. Et quel plaisir pour les parents d’emmener bébé dans les bras tremper ses pieds potelés dans la mer… Mais attention, prévient le pédiatre, « un bébé de moins d’un an a vite froid, même si l’eau est à 32 °C. » Donc on fait trempette, on ressort, on met le bébé à l’ombre et on le réchauffe. Avec un enfant plus grand, on barbote davantage. Mais « le petit enfant ne doit pas se baigner trop longtemps dans la mer, qui est très fatigante. L’idéal est de trouver une flaque d’eau de mer sur la plage, comme il y en a beaucoup par exemple en Atlantique, avec un peu d’ombre. Il va adorer barboter, éclabousse­r. »

Les piqûres d’insectes

La peau sucrée et rebondie des bébés leur plaît tant! La meilleure parade contre la gratouille infernale est encore une fois la prévention. En investissa­nt dans une moustiquai­re, idéalement imprégnée de répulsif. Mais si le mal est fait, et la peau piquée, on applique une compresse moitié alcool à 70°, moitié eau tiède: ça diminue l’inflammati­on et ça accélère la guérison. On peut aussi appliquer du chaud sur le moment pour annihiler le venin, puis du froid pour calmer. Si c’est une piqûre de guêpe, attendez-vous à l’entendre hurler, car ça fait très mal. Mais pas de panique : il faut rassurer l’enfant, puis chauffer la zone piquée si on a une source de chaleur. « Par exemple, avec un petit appareil piézoélect­rique qu’on achète en pharmacie pour annihiler le venin sans brûler l’enfant. » Puis on peut appliquer une crème genre Apaisyl.

« Un enfant qui commence à se déshydrate­r perd la notion de soif, donc on insiste un peu, surtout avec un nourrisson. »

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La crème solaire, indice 50, à retartiner toutes les 2 heures maxi

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