Cékankonarrive ?
Eh oui, dès qu’ils ont atteint l’âge d’aligner quatre mots, le fameux et lancinant « Cékankonarriiiiive » débarque dans votre vie, aussi indissociable des départs en vacances que les pauses biberons, vomi ou changement de couches sur aires d’autoroute. Bienvenue au club ! Face à cette complainte lancinante (#torture chinoise), on a tous essayé d’être transparent et objectif (« dans 3 heures 32 d’après Waze »), bienveillant et rassurant (« Bientôt ma puce »), à bout et ironique (« Dans une minute de moins que la dernière fois que tu me l’as demandé, mon poussin »), ferme et énervé
(« ça suffit maintenant, le prochain qui ouvre la bouche est puni »)… Et on a tous vérifié que rien n’y faisait.
Un jour (béni), dans un élan désespéré, j’ai tenté au hasard
« On se rapproche, loulou, on se rapproche », et là…
Ne me demandez pas pourquoi cette réponse a bizarrement cloué le bec au petit monstre impatient qui avait entrepris de faire de notre trajet un enfer. Son côté factuel, résolument positif et encourageant ? J’osais à peine y croire, mais à chaque fois, ça a marché.
Hourra, j’ai trouvé le mode d’emploi !! (Pour mes monstres à moi en tout cas !) Qui marche aussi bien à 400 m du départ, qu’à 15 km du but (Vous savez le moment où ils s’endorment systématiquement, juste dix minutes avant l’arrivée à bon port…) ! Et chez vous, c’est quoi l’anti-cékankonarrive ?