Parents

LES TERREURS NOCTURNES

- D.L.

« Elles surviennen­t durant les trois premières heures de la nuit, au cours du sommeil lent profond », révèle le Dr Challamel. Il est normal d’en avoir quelques-unes, souvent entre 3 et 10 ans. « L’enfant se réveille à moitié, son cerveau est endormi, mais son système neurovégét­atif activé », explique le médecin. Résultat: son coeur bat vite, il a l’air effrayé, hurle, mais il n’est pas conscient. Ainsi, contrairem­ent au cauchemar, le lendemain, il ne se souvient de rien.

« Au contraire, cela pourrait engendrer un réflexe de fuite et le faire sortir de son lit. » On peut en minimiser la fréquence en veillant à ce que notre enfant se couche assez tôt et sans trop d’activité physique dans la journée car cela accroît la phase de sommeil lent profond et donc les risques d’avoir une terreur nocturne!

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