Les “rhubes” de l’hiver
Sympa, l’hiver, hein ? Bébé enchaîne les bronchiolites, les angines, les otites. Il n’a pas le temps de se remettre de sa toux qui dure depuis septembre, qu’il enchaîne déjà sur la gastro… Mais il survit ! Avec le nez rouge et les yeux larmoyants, mais toujours au taquet (surtout la nuit hein, pas question de faire une nuit complète, non plus !) ! Vous, à force de jouer avec les dosettes de sérum physiologique et le mouche-bébé, à force de ne faire que des micro-siestes la nuit, à force d’embrasser le mini-monstre malade (mais tellement chou) sur la bouche, le nez, dans le creux du menton, dans le cou, derrière les oreilles, vous avez tout chopé dans le même ordre que lui. Mais vous survivez. Ne reste plus qu’un obstacle à surmonter (et pas des moindres) avant de sortir de l’hiver : le vilain “rhube” de votre moitié. Soudain transformé en pauvre petite chose gémissante, il déclare forfait au premier éternuement, agonise, se morfond parce qu’il a le nez qui coule : « Je vais “bourir”, c’est sûr ! ». No stress : une étude scientifique explique ce phénomène étrange : les hommes souffriraient plus que les femmes, à symptômes égaux ! Si si. Les expériences menées sur des souris montrent que les êtres mâles subiraient plus de variations de température et auraient bien plus de mal à se dépatouiller des microbes (la faute au manque d’oestrogènes). Bref, ne vous affolez pas, c’est biologique. Alors, on compatit (« mon pôôvre bébé »), on lui tend la pipette de Doliprane rose à la fraise et on attend que ça passe. Bientôt le printemps !