5 comptines pour booster son apprentissage…
Am Stram Gram. « Am Stram Gram… Peu importe que ces onomatopées n’existent pas dans le dictionnaire », explique l’orthophoniste Françoise Garcia. « L’enfant s’entraîne ici, sans en avoir l’air, à positionner sa langue et à produire des sons avec sa bouche. » Ça lui permet de perfectionner son élocution. L’araignée Gipsy. Voilà une comptine tout en rimes qu’on peut introduire très tôt, dès l’âge de 2 ans. « Ainsi, l’enfant commence à prendre conscience des sons et des syllabes qui forment les mots, ce qui lui sera très utile par la suite pour l’apprentissage du langage écrit », souligne Caroline Bouilhol, orthophoniste. À partir de 4-5 ans, il peut même s’amuser à trouver d’autres mots qui riment avec « Gipsy », « gouttière ». 1,2, 3, nous irons au bois. On ne va pas se leurrer. Nos bouts de chou ne vont pas savoir compter après avoir entendu trois fois « 1,2,3, nous irons au bois ». Mais ce genre de comptine peut néanmoins les aider, à partir de 2 ans et demi, à se familiariser avec les chiffres. A force d’entendre cette litanie de nombres, ils vont peu à peu comprendre qu’on compte toujours dans le même ordre. J’ai un gros nez rouge*. Vous connaissez le principe. On chante “J’ai un gros nez rouge” et en même temps, on met une main en boule devant notre nez, etc. Accompagner ainsi la parole de gestes aide non seulement l’enfant à mémoriser la chanson, mais ça lui apprend en plus à prêter attention aux messages paraverbaux (gestes, mouvements corporels, cris, postures, mimiques, pleurs, rires, silences) qui représentent une grosse partie de la communication. Et c’est ludique ! *Retrouvez les paroles accompagnées des gestes sur momes.net La danse des légumes. Un grand classique dans les crèches ! Et si c’était une occasion pour les plus petits d’apprendre à catégoriser les légumes ensemble et à les distinguer des fruits ou des autres aliments ? « Pour qu’il retienne plus facilement les mots de la comptine, on peut lui montrer à quoi ressemblent ces drôles de légumes sur internet, dans un imagier, ou en faisant les courses au supermarché », suggère Caroline Bouilhol. Plus on arrive à insérer l’apprentissage du langage dans le quotidien, plus on le dédramatise !