Les bienfaits insoupçonnés du confinement
Niveau contraintes et bad news, on est bien au point avec le coronavirus (merci les chaînes d’info en continu). Mais côté positif, vous avez déjà pensé à recenser les avantages de cette situation ? Effet bonne humeur garanti (1).
On respire dans les villes
L’air n’a jamais été aussi pur depuis 40 ans ! 40 ans ! Bref, c’est les années 80 dans nos poumons ! Sans les gitanes sans filtre. On peut marcher et courir en respirant à fond pendant notre marathon spécial pâté de maison. Et ouvrir les fenêtres des chambres des enfants en grand.
On entend les oiseaux
Plus d’avions, presque plus de voitures et de camions ou de bruit de travaux. Même les usines fonctionnent au ralenti. Bref, à part le cours de gym sur You Tube de la voisine, rien ne dérange le gazouillis des volatiles. Et ils sont plus nombreux que d’habitude. Rapport à l’air vintage qu’ils affectionnent autant que nous.
On est plus riches qu’avant*
Deux mois sans ciné, sans restau, sans shopping, sans week-end, sans vacances, sans baby-sitter… Le résultat est spectaculaire : on a économisé plein de sous. Pour mieux profiter de l’après-guerre (on espère).
On a enfin imposé des corvées aux enfants
Ceux qui ont vécu un confinement en famille ont forcément mis les petits à contribution. Même les bébés à quatre pattes ont dû bosser pour ne pas qu’on pète les plombs. Résultat, le roulement est organisé.
Plus de dispute sur qui met la table ou range les cubes.
On a gagné en naturel
Cheveux longs, poils en liberté, ongles transparents, peau reposée du maquillage et de la pollution : cette période a mis notre corps au repos et nous a montré que rien ne valait le sommeil et le sport pour se sentir bien.
On a appris de nouvelles recettes
Deux repas par jour avec les enfants avec un plein de courses max par semaine et sans aucun fast-food possible. Il a fallu trouver de nouvelles idées de repas et on a tous pris en photo nos créations culinaires spécial corona.
On a travaillé efficace*
Plus de réunions qui s’éternisent. Plus d’intrigues à la machine à café. Plus de tâches annexes qui nous empêchent d’avancer. On a visé l’essentiel (entre deux parties de Uno). Et mine de rien, on a bien avancé !
On a été solidaires
Avec les aînés à qui on a fait les courses, montré notre affection par téléphone. Avec les soignants qu’on a applaudis chaque soir. Avec les éboueurs qu’on a remerciés en dessins. Avec tous les petits gestes, articles postés en soutien, messages envoyés dans les hôpitaux, masques confectionnés dans le quartier. Avec les copains qu’on a vus en apéro sur Zoom. Et les amis d’enfance qu’on a enfin eu le temps de rappeler.
On a fait du sport !
Bah oui, avec le stress de ne plus marcher et de manger trois fois plus, on a tous foncé sur des cours de gym en ligne, des joggings dans le jardin, du yoga avec bébé. Et au final, on a honoré notre bonne résolution de l’année : bouger.
On a découvert plein de ressources pour les enfants
Des podcasts, des activités manuelles, des chansons, des vidéos, des jeux : l’offre a tellement explosé ces dernières semaines qu’on a des réserves pour les occuper confinés jusqu’à leurs 18 ans.
On ne stressera plus jamais pour les devoirs
Avec ce qu’on a assumé là comme travail à la maison, les dictées,
les calculs, les poésies, les exposés, plus rien ne nous fera peur à l’avenir comme devoirs. Et nos enfants auront pris l’habitude de nous écouter et de nous faire confiance (ou presque).
Les petits ont mangé le midi et dormi à la sieste!
Pour certains, c’est la révolution ! Meilleur régime alimentaire (on ne s’empiffre plus au goûter pour compenser le repas boudé de la cantine) et sommeil retrouvé grâce à une sieste quotidienne dans le calme. Parfois les enfants se sentent réellement mieux.
On a retrouvé le chemin de ce qu’on aimait…
Le crochet, la cuisine, la peinture, la musique, la littérature : on a tous eu le temps de se concentrer sur nos occupations favorites souvent délaissées à cause d’un rythme de vie effréné.
On a appris à communiquer
Vivre confinés oblige à trouver des voies de communication fluides si on veut éviter l’explosion. Bien souvent, cette période a permis de mettre cartes sur table dans le couple. Ce qu’on accepte ou non. Ce qu’on aime ou non. Mais aussi avec les enfants ! Quelles règles sont négociables ou non. Quels besoins sont incompressibles ou non. Bref, on s’est posé des questions, on a parlé, on s’est écouté. Merci qui ? Merci le confinement. * Pour ceux qui ont eu la chance de pouvoir continuer à travailler de chez eux.
Cet article fait le choix d’évoquer cette période avec légèreté. Ce qui ne remet pas en cause la totale et complète solidarité de Parents pour ceux et celles qui ont connu des drames humains et/ou matériels pendant cette pandémie. Ainsi que la reconnaissance à tous les soignants et personnes qui ont contribué à vaincre ce virus et à assurer le service minimum pour que notre société puisse continuer à fonctionner normalement.