Parents

On la protège des UV

Rien de plus craquant que leurs petites épaules dorées. Mais prudence, les rayons du soleil sont dangereux pour nos enfants. Pour leur peau et leurs yeux, on leur offre une protection sans faille.

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peine arrivée sur la plage, Madeleine, 4 ans, seulement munie d’une culotte de maillot de bain, se précipite sur son seau et sa pelle, offrant aux UV son dos nu. Si ses parents la laissaient faire, on imagine facilement l’état de sa peau en fin de journée. Car la peau fine et peu pigmentée des enfants est dépourvue de défenses naturelles et tout coup de soleil pris à cet âge peut avoir des conséquenc­es importante­s.

Tee-shirt, casquettes, lunettes et crème !

« Pour tous, bébés et enfants, on évite de les exposer entre 12 et 16 heures, là où sévissent les UVB, responsabl­es des coups de soleil.

On se méfie d’un temps couvert car les nuages laissent passer UVA et UVB ; et attention aussi aux rayons indirects réfléchis par les surfaces environnan­tes telles que le sable ou l’eau », conseille le Dr Véronique Desvignes, pédiatre*. Même si notre enfant a beaucoup de cheveux, on protège sa tête avec une casquette, un chapeau à large bord ou un foulard. Et on met ses yeux à l’abri derrière des lunettes de soleil, de catégorie 3 ou 4, car jusqu’à l’âge de 10 ans, l’enfant n’est pas en possession de toutes ses capacités visuelles, et une exposition trop forte peut perturber ce développem­ent. En effet, la cornée et le cristallin des enfants filtrent moins bien les UV que ceux des adultes : à un an, 90 % des UVA et 50 % des UVB atteignent leur rétine. Pour protéger sa peau, on lui fait porter, à la plage comme au jardin, tee-shirt ou chemisette ample et légère, ou, mieux, on opte pour un vêtement anti-UV, UPF 50 + (short, jupette, maillot de bain…) dont la protection équivaut à celle d’une crème solaire SPF 50.

Après quelques kilomètres en voiture, Lila commence à ne pas se sentir bien. Elle est pâle, ne parle plus et se plaint de différents maux : elle a mal à la tête, au ventre, a trop chaud… Et en général, elle finit par vomir. Une situation difficile à vivre pour l’enfant, mais aussi difficile à gérer pour ses parents. Des parents qui ont parfois du mal à trouver des solutions pour rendre les trajets en voiture plus paisibles. Pour le Dr Véronique Moreau, pédiatre à Paris, « Il n’y a malheureus­ement pas de recette miracle, ça passe avec l’âge ! »

Le mal des transports, qu’est-ce que c’est vraiment ?

Le mal des transports, ou “cinétose”, touche plus de 3 millions de personnes en France, enfants comme adultes. Mais à quoi est-il dû ? On associe ce trouble à la contradict­ion entre deux messages traités rapidement par le cerveau. D’une part, le message provenant de la vision : “un mouvement permanent”, tel que le paysage qui défile. Et d’autre part, celui de l’oreille interne : “une position statique”, le fait d’être assis. Il s’agit en fait d’un mauvais décryptage !

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