Printemps prometteur
La 2ème partie de mai nous a apporté une météo clémente pour relancer la saison 2018. Peu de houle, peu de vent, du soleil presque jusqu’à la fin du mois. Les commentaires vont bon train, la baie se désertifie ! Ou sont passés les maquereaux, ou sont passées les dorades, ou sont passés les petits pagres (5 à 800 g) si nombreux l’année dernière ? A l’extérieur les têtes de roche bien connues sont dépourvues de nourriture, la température de surface reste fraîche mais ce n’est surement pas la seule cause et d’ailleurs peu d’oiseaux sont présents en mer. Ah oui, j’avais oublié, c’est la ressource qui diminue. Mais pourquoi ? La question reste ouverte, il ne faut pas faire gonfler la polémique mais beaucoup de commentaires sont una- nimes sur une des principales causes que nous n’aborderons plus ici puisque les acteurs qui pourraient faire quelque chose font la sourde oreille. Positivons, oublions tout ça, oublions la nouvelle réglementation sur le bar et tout va bien. Effectivement avec de la patience et des recherches méticuleuses, il reste quelques poissons bien cachés. Plus que jamais les points GPS deviennent secrets, ça se comprend. Ceux qui trouvent les écailles sont comblés. Et puis il y a les chanceux, ceux qui ne sont pas tous les jours en mer puisqu’ils viennent en vacances comme Corinne et Daniel, pêcheurs de corégones en lac de haute montagne. Pourquoi ne pas faire quelques tours en mer pour découvrir ce qui se cache sous la pellicule, et en plus ça marche. Cette découverte leur a permis de côtoyer quelques espèces, pas en grand nombre mais en diversité : maquereaux, tacauds, grondins, pagres, dorades, lieus jaunes et quelques bars honorables dont ils n’ont pas eu le plaisir de déguster. Quelques photos dans la boîte, pour immortaliser les plus belles prises, un soleil radieux, une mer belle et voilà un séjour breton réussi. Dans les échos locaux, les céphalopodes étaient de retour, les jolis lieus du large parfois présents et le saintpierre commencent à être sur poste. Nous attendons avec impatience l’arrivée des bonites (elles seront là si elles ont à manger) pour à nouveau se préparer aux combats titanesques de l’été. Soyons patients et attentionnés, notre chance par rapport à d’autres régions c’est d’avoir à notre portée une multitude d’espèces qui remettent en question notre rapport aux différents spécimens. Oublions pour cette année le bar « poisson trophée » du passé, il y a tant de plaisir avec certains autres... et au vu de la modification des achats chez nos distributeurs locaux, beaucoup d’entre vous l’on comprit.