Adapter la couleur en fonction du poisson recherché mais aussi de la météo
10 cm
Perle polystrène Perle 4 trous entre 2 noeuds d’arrêt
Rolling en boucle simple
Corps de lugne 40 à 45/100
L’été est un moment particulier, c’est la saison que beaucoup d’enfants garderont pour toujours en mémoire, parce qu’ils ont pu profiter de la pêche et des autres activités du bord de mer avec leurs parents. La pêche à pied est l’une des plus belles activités naturalistes pour passer de bons moments en famille. Mais pour le pêcheur, les fruits de mer ne sont pas seulement destinés à la consomma
tion. Une sortie sur l’estran a aussi un autre but : trouver des appâts. Les bivalves sont ainsi appréciés de presque tous les poissons, et plus particulièrement des Sparidés, qui sont très recherchés par le pêcheur en été. Quant au crabe vert, le bar en raffole, mais d’autres espèces le consomment également, comme l’émissole. Voyons donc, en quatre fiches pratiques, comment récolter ces appâts, pour le grand plaisir de toute la famille. ■
Ce sont de grands bivalves, de forme allongée, les deux valves formant une sorte de tube aplati. Les bords de ces valves sont coupants, d’où le nom de couteau. Il faudra donc dire à vos enfants de les saisir sans brusquerie. Il existe plusieurs espèces de couteaux, quatre étant communes sur nos côtes : le couteau droit, encore appelé couteau-gaine (Solen marginatus), le grand couteau ou couteau commun (Ensis siliqua), le couteausabre (Ensis ensis), le couteau arqué (Ensis arcuatus).
Pour différencier les espèces, on notera que le couteau-gaine présente deux bords droits et une gouttière à une extrémité de la coquille, alors que le grand couteau montre deux bords droits mais pas de gouttière. Le couteau-sabre et le couteau arqué ont une forme effectivement plus arquée, le couteau-sabre étant le plus recourbée. Les couteaux sont des bivalves fouisseurs qui, comme les coques, aiment les zones sablo-vaseuses, mais qui vivent plus bas que ces dernières : on trouve les couteaux depuis le milieu jusqu’au bas de l’estran. La particularité de ces bivalves est de s’enfouir très profondément, jusqu’à 80 centimètres. Cependant, ils laissent à la surface du substrat sablo-vaseux deux orifices caractéristiques, correspondant à l’emplacement de leurs siphons. Ces deux trous dans le sable sont rapprochés, souvent accolés, et forment un « 8 ». Le pêcheur devra donc explorer les zones sablo-vaseuses depuis le milieu jusqu’au bas de l’estran et localiser les « 8 », souvent proches les uns des autres, les