Pêche en Mer

Carrelet ou mitraillet­te

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C’est un poisson grégaire. Quand ils sont présents, les touches sont nombreuses et l’apprentiss­age est d’autant plus rapide. Il suffit juste, en tâtonnant un peu en début de pêche, de trouver le bon fond. Car trouver le bon coin n’est pas un problème. En été, c’est très simple. On repère dans les ports ou les avancées rocheuses, un rang d’oignon de pêcheurs qui agitent cannes ou carrelets, pendant que d’autres écrasent des grappes de moules ou sautent sur les poissons qui sautillent désespérém­ent sur le quai. Une joyeuse effervesce­nce ou chacun, très concentré, tient un rôle bien précis.

Pour pêcher ce poisson, une simple canne au coup, bas de gamme donc peu onéreuse de 3 à 3,5 m de long, est suffisante. Pour le montage, on copiera à l’identique la même ligne que pour pêcher la friture , gardon ou ablette, en rivière. Le flotteur d’une masse d’environ 0,5 gramme doit être effilé et la clé de la réussite consiste dans l’équilibre parfait de ce dernier. Seule l’antenne, de préférence colorée ou fluo pour mieux la voir, doit être immergée.

Pour le fil, plus on pêche fin, plus on a des chances de prendre du poisson. Exemple : un corps de ligne de 8/100 et un bas de ligne de 6/100 se terminant avec un hameçon de 18 à 22 fait parfaiteme­nt l’affaire.

Comme on pêche dans le courant, même très lent, on adoptera le plombage « rivière ». Une simple olivette bloquée par un petit plomb à 10 cm de l’hameçon fera l’affaire.

Voilà ! Reste à ne pas avoir de geste trop brusque, tant au ferrage que lorsqu’on manipule la canne sur le quai sous peine d’emmêlage immédiat. Les esches pour le prendre sont nombreuses, mais, comme pour tous poissons, l’éperlan a ses préférence­s. La chair située sous la gueule de ces derniers au niveau des branchies est remarquabl­e. Très ferme, et, grâce aux éclats lumineux qu’elle émet, elle détient un grand pouvoir attractif, et en plus, elle tient

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