Pays basque Au casting jig depuis la plage
Le pêcheur languedocien n’a d’autre choix que de s’intéresser de près ou de loin à l’importance des étangs littoraux qui peuplent ses régions de pêche. D’une importance capitale dans le développement écologique marin, ces étangs sont des nids à loups. Ils sont pourtant capricieux et n’y prend pas du poisson qui veut… Les étangs créent et entretiennent leur propre écosystème. Ils nouent avec la mer une relation étroite dont les poissons savent tirer profit. Nourriture, protection, calme et relaxation
à s’approcher de vous. À quelques mètres du bord, sans même que vous l’ayez vu, le poisson vous aura aperçu et l’attaque ne dépendra plus alors que de l’analyse qu’il fait de cette information visuelle. L’ennemi juré du pêcheur est le contre jour car il découpe très nettement les contours de la silhouette. Le contraste important entre la luminosité arrière et le pêcheur non éclairé décuple l’effet que peuvent avoir les différents mouvements sur le poisson. Le seul moyen de se prémunir face aux effets néfastes de la silhouette et de jouer à fond la carte du camouflage. Cherchez en premier lieu les zones dont l’arrière plan peut absorber votre silhouette. Les broussailles ou les amas rocheux sont intéressants pour cela. Avec une bonne connaissance de ces lieux de pêche on peut ensuite facilement opter pour des vêtements dont la teinte est proche de celle des arrières plans. En désespoir de cause et si l’arrière plan est dégagé, pêchez accroupi et offrez le moins de mouvements possibles aux yeux du poisson. Si vous restez parfaitement immobile au ras du sol, le
Les casting jigs sont parfaitement adaptés à des pêches estivales de prospection en eaux généralement claires. Ces leurres métalliques ont pour eux leur grande simplicité d’utilisation. Très denses, les jigs se lancent loin et on peut de ce fait prospecter de vastes territoires de pêche avec des leurres relativement légers (moins de 20 g). Les jigs permettent de piquer un grand nombre d’espèces, des poissons bleus aux orphies en passant par les bars, chinchards et autres Labridés. Un petit jig est extrêmement polyvalent car outre les grandes distances de lancer, il permet de travailler toutes les couches d’eau. La première chose à faire est de rechercher les différents signes d’activité en surface. Maquereaux, orphies et chinchards sont les plus visibles et aussi les plus nombreux, mais on peut éventuellement croiser des bars. Si on repère une chasse, on peut alors agir dessus. Il faut lancer juste en amont de la chasse et faire travailler le leurre dans les couches superficielles. Les jigs mesurent de 4 à 7 cm pour un poids de 7 à 20 g. Les coloris naturels sont recommandés pour l’été, dos bleu et ventre blanc étant la livrée la plus cohérente et la plus passe-partout. Si l’action se passe en surface, on s’applique à faire planer le jig en pratiquant une récupération assez rapide et canne haute.
Si par malheur aucune activité n’est repérable en surface, il faut
alors utiliser une autre stratégie qui consiste à rechercher le poisson. Dans un premier temps il faut travailler tous les secteurs rocheux, les bords des digues ou enrochements isolés. Les jigs sont alors contrôlés à la descente, ligne semi tendue et jusqu’à toucher le fond. Dès le contact avec le sol, on entame la récupération. Celle-ci doit être plus ou moins rapide, toujours canne haute et entrecoupée d’animations. Des coups de scion rapides permettent de donner vie au leurre et le rendent visible de plus loin. On peut ainsi prospecter du fond jusqu’à la surface en utilisant la technique du count down ! Quand on pêche avec des leurres coulants et que l’on souhaite prospecter toutes les couches d’eau du fond jusqu’à la surface, il suffit de compter combien de secondes met le leurre pour toucher le fond, et ce dès le premier lancer. À chaque lancer suivant, on retranche 1 à 3 secondes de ce compte, ce qui permet d’entamer les récupérations de plus en plus tôt, et donc de plus en plus loin du fond ! ■