La première station de sauvetage en France
année, qui constate la préoccupation des « amis de l’humanité ». Le 27 octobre, le comité de la « Société Philanthropique de Boulogne » présente un rapport remis par la commission des médecins français et anglais de la ville avec les règlements proposés pour atteindre le but de cette institution dont l’action se résume en trois mots : prévenir, assister, guérir. Ce règlement définit les équipements dont devraient disposer la Société Humaine des Naufrages dans ces termes : « Les guides-nageurs auraient des vestes flottantes et des cordes de secours construites d’après le plan ingénieux du capitaine Manby, un canot plat et large fait comme ceux des Norvégiens et susceptible d’être transporté par un seul homme serait mis à leur disposition ».
Dans le local situé à terre le matériel prévu est ainsi défini : « Une fournière avec chaudron et robinet ; une baignoire ; un poêle pour chauffer du sable et du sel ; deux éponges et deux sacs à main, en laine, pour la friction ; une table de six pieds et demi de long sur trois pieds et demi de large. Dans la chambre, lit et literies, effets, bassinoire, seringue, et boite à médicaments ». Cette recommandation sera suivie et le 30 novembre 1825, sur demande de M. G. Gaullier, capitaine du génie en chef, transmettant au maire une pétition reçue de M. Symons, ministre de la chapelle anglaise de Boulogne, dans laquelle était demandée l’autorisation d’établir un appareil dans le corps de garde de Mâchicoulis et de faire en ce local toutes les dispositions convenables à l’établissement d’un poste de secours. Cette autorisation fut accordée par décision ministérielle, instituant ainsi la naissance officielle de la « Société Humaine des Naufrages ». Elle précède ainsi de quarante ans celle de la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (SCSN) créée le 12 février 1865, puis de la société des Hospitaliers Sauveteurs
Au début du XXème siècle, l’un des premiers canots de sauvetage affecté à la SHN après le naufrage du voilier anglais Amphitrite sur la plage de Boulogne-sur-Mer.
Bretons (HSB) en 1873 et enfin de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) en 1967.
Il y a quelques années nous étions déjà venus à La Ciotat pour tester le Parker 770 Weekend en compagnie de Bernard et Dominique, des amis pêcheurs plaisanciers originaires de la région et avec lesquels nous avions pratiqué la pêche à la pelote.
Pour cette sortie, Bernard n’est pas disponible, mais Dominique se joint à moi afin d’essayer le Parker 760 Quest, le nouveau timonier proposé par le chantier polonais. C’est Franck, du chantier Marine Loisirs, le distributeur Parker basé à Saint-Cyr-sur-Mer, qui met le bateau à notre disposition. Si la taille et l’allure de cette nouvelle
Petit frère des Parker 790 Explorer et 920 Explorer Max, le nouveau Parker 760 Quest ne porte pas la même appellation que ses aînés, car il s’en distingue par le fait qu’il soit transportable et non soumis à la taxe de francisation sur la coque. Nous l’avons essayé aux abords de La Ciotat.
unité n’est pas sans rappeler celle du 770 Weekend, elle s’en différencie cependant par la taille de son cockpit et celle de son habitacle. Avec le 760 Quest, Parker a voulu privilégier le confort des aménagements et un programme de petite croisière. Ce n’est donc pas un hasard s’il dispose d’un véritable air de famille avec les 790 Explorer et 920 Explorer Max dont il est le petit frère. Cependant, grâce à sa longueur de coque inférieure à sept mètres et le fait qu’il soit transportable sur remorque avec un maître-bau maximal de 2,54 mètres, il entre dans une catégorie à part et porte l’appellation Quest, peut-être pour indiquer qu’il permet de découvrir de nouveaux horizons partout, tracté derrière une voiture ou en navigation. belle cabine double à l’avant avec un cabinet de toilette séparé, doté de WC marins en option. Dans la timonerie, le carré modulable, sur bâbord, est équipé d’une banquette dont le dossier est basculant d’avant en arrière, ce qui permet au copilote de profiter d’une assise confortable. Sur tribord le siège du pilote est pourvu d’une assise relevable de type leaning post et juste derrière, le bateau profite d’un coin cuisine bien équipé qui reçoit un réchaud diesel vitrocéramique en option. Une grande baie vitrée coulissante en trois parties, communique avec le cockpit dans lequel la banquette en L se démonte en partie pour profiter d’un espace important pour pêcher. C’est d’ailleurs la première action que nous effectuons avant notre sortie car la banquette coffre latérale bâbord s’avère très imposante, même si elle participe à la capacité de stockage à
bord. Il suffit de trois minutes pour dévisser les deux fixations qui la maintiennent en place et de surcroît nous libérons ainsi l’accès à une soute latérale sous le cockpit dont les dimensions sont généreuses. Afin d’optimiser l’espace dévolu à la pêche, l’assise d’angle placée sur bâbord est également amovible. Il ne nous reste plus qu’à ranger la table de cockpit montée sur un pied télescopique et à descendre le 200 ch Mercury 4 temps Verado installé sur le tableau arrière pour reculer au maximum l’assise de la baquette arrière et optimiser la place à bord. Tout ceci ne nous à pris que quelques minutes, mais ces dernières ont été nécessaires pour changer entièrement la physionomie du cockpit qui est passée du salon de pont à un terrain de jeu pour pêcheurs avertis. Cependant, il ne faut pas oublier que la vocation première de ce nouveau timonier n’est pas la traque du poisson, mais que la pratique de cette activité vient compléter le programme de petite croisière propre aux aménagements confortables du bord. Il n’est ainsi pas surprenant qu’aucun porte-canne ne soit prévu dans l’équipement standard, mais la largeur importante des plats-bords permettra d’en installer facilement. Il sera également aisé de fixer des
En ôtant l’assise d’angle sur bâbord, on gagne de la place pour pêcher.