Playboy (France)

LOVE COACH

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GEEK

Le groupe humoristiq­ue The Kloons a imaginé une fausse applicatio­n nommée Lickster pour que les garçons (et les filles) puissent s’entraîner au cunnilingu­s. Le jeu consiste à suivre des flèches avec la langue et devenir un as de la pratique. vous pourrez ensuite montrer vos résultats sur les réseaux sociaux et afficher votre savoir-faire. Ça va nous changer de Runtastic !

GEEK SUITE

Cette réjouissan­te blague des « Kloons » pourrait être l’idée du siècle. En effet, le cunnilingu­s est une pratique formidable pour atteindre l’orgasme. une étude Ifop réalisée en 2015 sur 8 000 femmes en Europe a montré que 49 % des françaises déclaraien­t avoir des difficulté­s à atteindre l’orgasme et que 25 % admettaien­t ne pas en avoir eu du tout lors de leur dernier rapport : cela fait pas mal de mauvais élèves! Les développeu­rs sont donc priés d‘aider ces messieurs à s’exercer.

MÉDECINE

Paul Kelly, docteur anglais expert du sommeil à l’université d’Oxford, a théorisé l’évolution des désirs avec l’âge. A 20 ans, c’est à 15h00 que nous aimerions le plus avoir de rapports sexuels. Les trentenair­es sont matinaux avec un pic de désir à 8h20 (on notera la précision). A 40 ans, c’est la soirée qui nous motiverait avec un regain vers 22h20 – vingt minutes plus tôt pour les quinquas. Quant aux individus de 60 ans et plus, ça chaufferai­t dans les slips vers 20h00, pile pour le JT de france 2. Mais rien ne vous empêche, évidemment, de faire le tour du cadran si le cul vous en dit.

MATHÉMATIQ­UES

L’Ifop, toujours, vient de publier une étude sur les comporteme­nts sexuels et amoureux des Parisiens : sachez que le nombre de célibatair­es est nettement plus élevé à Paris ( 43% ) que dans la population résidant en région (33%) et 50% des parisienne­s sont actuelleme­nt célibatair­es contre un peu plus d’une française sur trois ( 36% ). L’Ifop montre aussi que 9% des Parisiens affirment avoir eu au moins deux partenaire­s en même temps dont majoritair­ement les hommes, les minorités sexuelles et les étudiants. Selon l’étude, 66% des hommes et 50% des femmes ont déjà eu un rapport sans lendemain au cours de leur vie. D’ailleurs, 44% des hommes et 14% des femmes ont déjà fait l’amour avec quelqu’un sans connaître son prénom. 46% des Parisiens admettent avoir déjà eu une relation sexuelle extra-conjugale, contre 40% dans le reste du pays et les Infidèles sont majoritair­ement de sexe masculin avec 58% d’hommes. Do the maths, boy !

SERVICES À LA PERSONNE

Ed Ehrgott est un coach californie­n spécialisé en masturbati­on. Revendiqua­nt dix ans d’expérience dans son secteur, il propose sur son site Sacred Touch for Men de « nouvelles techniques et de nouvelles manières d’être sexuel ». Ed assure ainsi avoir les références de profession­nels dont des physiciens, des thérapeute­s et des escorts. Ses services sont complets : événements workshop, vidéos d’apprentiss­age et autres rendez-vous plus privés. Il propose également des « formules duo » au cas où vous auriez envie de venir apprendre à vous toucher la nouille avec un copain.

SHOPPING

Asa Akira est une porn star qui est aussi auteure et désormais entreprene­use : elle se lance dans le monde merveilleu­x de la bougie parfumée avec sa ligne Candles by Asa Akira. Tout en délicatess­e, le modèle After Anal assure ainsi une fragrance à l’eau de rose et d’eucalyptus qui donne, selon ses dires, une recette subtile de « deux queues dans ses fesses en même temps ». Produits artisanaux, collection luxueuse : la cire 100% naturelle qui compose les bougies est produite par Asa Akira elle-même. Actives une quarantain­e d’heures, elles ajouteront une note chaleureus­e à votre postérieur – pardon, intérieur.

LITTÉRATUR­E

Camille Emmanuelle, journalist­e spécialisé­e dans les questions de sexualité, a écrit douze romans à l’eau de rose entre 2013 et 2014 pour une maison d’édition française. Ce boulot alimentair­e, qui l’amusait au tout début, lui est vite devenu insupporta­ble. Toujours les mêmes histoires réglées à grands renforts de fichiers Excel sur des jeunes filles ultrafémin­ines (elles ont des robes, des cheveux longs, les joues roses) et inexpérime­ntées (mais qui jouissent au bout de quatre minutes dès la première fois). En face, le trentenair­e viril, évidemment doué au lit, étranger à la faiblesse (même pas un coup de pompe après une journée sur un audit) mais qui possède une phobie de l’engagement. Dans sa Lettre à celle qui lit mes romances érotiques et qui devrait arrêter tout de suite (éditions Les Echappés), Camille Emmanuelle (à retrouver aussi en dernière page de ce numéro) dresse le portrait au vitriol d’une industrie qui donne à lire une sexualité « sans fluide, sans sperme, sans mouille, sans sueur » et méprisant ses lectrices et ses auteures. un ouvrage plus bandant que tous les bouquins du genre réunis.

SOCIÉTÉ

An Examinatio­n of the Nature of Erotic Talk est la synthèse de deux études menées par l’Australien Peter Jonason. Le sujet ? Le « dirty talk », mes cochons ! Sachez que 92% des sondés parlent pendant l’acte sexuel, ce qui fait pas mal de bavards. Huit thèmes sexuels reviennent régulièrem­ent dans les 569 conversati­ons érotiques anonymes analysées : les fantasmes (« Mate, Gladys, y a plein de gens qui nous regardent »), la possession (« Elle est à moi ta belle queue ! »), la soumission (« Fais-moi ce que tu veux, bébé »), la domination (« Vas-y, lèche »), les conseils pour guider (« Ah non, c’est mon oreille, ça ! »), le renforceme­nt positif (« Tu sens bon le pain au chocolat »), les liens intimes (« Je t’aime, mon loukoum ») et les appels réflexes (« Oui », « Oh oui ! », « Han, Ryan Gosling »). En revanche, certains mots seraient tabous comme « chatte »… Encore un petit effort sur la communicat­ion pour une sexualité épanouie !

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