Playboy (France)

«grégory est un industrieL. J’Ai créé une MArque, Lui A créé un groupe. »

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situation avec une ambiance. Mais quand tu t’es tapé 14 000 gonzos avec seulement six façons de baiser différente­s, l’important, ça devient le contexte, le fantasme autour…

P —vous gardez des souvenirs d’enfance du papa Marc Dorcel ?

GD — C’était « papa et rien d’autre » ! Rien ne trainait à la maison, même pas une vHS, pas un jeu de cartes, rien, il faisait tout ranger. Plus tard, business et vie familiale sont toujours restés séparés et, comme on a un autre nom ( Herskovitz — NDLR ), on a pu choisir quand on était Dorcel et quand on ne l’était pas. Maintenant je le suis tout le temps, ou presque… on travaille énormément face à la concurrenc­e et surtout face au piratage. Et face aux clichés aussi, car la France est en définitive un pays très coincé. Allez faire un tour en italie, en Espagne, en Allemagne, vous verrez que la France est quasi-frigide. on est loin de la période 1975-79 où le X représenta­it 30% des entrées en salle, et que la moitié des salles sur les Champs-Elysées passaient du porno. Mais ça, mon père a du vous en parler ah ah ah !

P —Justement quel est le film de sa période que vous préférez ?

GD — Le Parfum de Mathilde, sans hésiter, car il a défini les standards de la qualité Dorcel. Un chef d’oeuvre avec une qualité jamais atteinte, de vraies innovation­s.

P —Et le film Dorcel d’aujourd’hui ?

GD — Celui que nous sommes en train de faire. on n’a toujours pas de titre, vous voulez nous aider ?

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