PLAYMATCH, GLAMSEX VC SPORTCORE
Entre pop stars briseuses de coeurs et sportifs intellos des années 90, les créateurs font le grand écart du style et c’est à vous de choisir. Playboy vous guide.
LE LOOK gLAMSEx
“Glam ” comme Prince et “sex ” comme Marvin Gaye, c’est ce qui définit ce look de l’extrême surgi tel un jack-in-the-box des années 80. “L’enfant naturel de George Michael chantant Careless Whisper et de David Bowie habillé en Ziggy Stardust”, ajouterait Poupette dans La Boum. on est d’accord : il faut pas mal de carrure pour l’assumer. Et qui de mieux qu’olivier Rousteing de chez Balmain pour en parler et le sublimer ? “Des mecs hyper masculins, qui n’ont pas peur de s’affranchir des limites des standards préétablis ” l’ont inspiré dans cette nouvelle collection qu’il réalise en majesté. Les pulls en tricots rebrodés de motifs impériaux, les vestes esprit kimono en cuir matelassé portées sur pantalon slim et le graphisme clinquant des impressions donnent le rythme. C’est le Palace 2017 et c’est beau comme le Last Christmas de wham ! sous la neige.
VS. LE LOOK SPORTCORE
Le sportcore arrive sans escale de Corée du Sud. À la tendance du retour au normal, au banal, au “no gender ”, dont Vêtements s’était fait le porte-étendard depuis deux ans, on ajoute une touche plus sportswear, inspirée du vintage des années 90 – Kappa et Fila en renforts. C’est Chandler dans Friends, Billy Crawford ou Tupac dans Juice ! AVoC, jeune label français créé en 2013, venant de remporter le prix du label créatif de l’ANDAM, s’est à son tour engouffré dans la brêche. Fondé par Bastien Laurent et Laura Do dans l’idée de créer une mode pure et inclusive, AVoC cherche à transcender la notion de genre. La majorité de leurs pièces sont unisexes, la rue est leur plus grande inspiration et leur approche reste pourtant très technique. Dans leur dernière collection présentée à Kiliwatch, leurs robes drapées en toile cirée, leurs blousons aux aplats de couleurs géométriques, leur denim imprimé et leurs manteaux avec banane incrustée ont impressionné. Et croyez-nous, ce n’était pas couru d’avance, sportswear ou pas.