LE CARRÉ D’AS D’AU REVOIRLÀ-HAUT CÉCILE KRETSCHMAR CRÉATRICE DES MASQUES
la grande trouvaille Les masques de Péricourt étaient Kretschmar, du roman. Créés par l’artiste Cécile ils sont l’une des réussites saisissantes de l’adaptation cinéma. avance masqué, Dans tout le monde Au revoir là-haut, Édouard, aristo déchu au propre comme au figuré. Pour sont une façon élégante et gueule cassée, les masques d’exprimer son d’être au monde et un moyen ludique en fonction sa humeur. Content ou triste ? Il oriente crayeuse. Pédagogue ? bouche mobile fixée sur une face Inquiétant ? Il ajuste son visage de prof rigolo. justement une photo Il enfile une tête de cheval. « C’est créé pour l’opéra d’un masque de cheval que j’avais », raconte Cécile de Nancy qui m’a servi de passeport du Rond-Point Kretschmar, débauchée du Théâtre de par Albert Dupontel sur les recommandations Au total, près d’une la chef costumière, Mimi Lempicka. mâché ont été créés quarantaine de masques en papier sont à l’écran. pour le film, dont une bonne vingtaine à l’ambiance Ils participent de manière décisive revoir là-haut. tragicomique et baroque d’Au des choses trop « Quand je m’amusais à proposer me recadrait aussitôt, rigolotes ou désinvoltes, Albert pas aller pour se souvient la créatrice. Il ne voulait vogue dans les arts autant dans la noirceur, très en à l’expressionnisme plastiques de l’époque, je pense surtout que ce soit allemand, à Otto Dix, etc. Il fallait de beauté, beau. L’idée était qu’Édouard s’entoure porte en lui. » C.N. par contraste au malheur qu’il