ACTION MAN
Layer Cake 2004
Vaughn tire sans sommation dès son premier film avec un polar pop à la noirceur saisissante. Le meilleur film de gangsters scorsesien réalisé par un Anglais, avec un Daniel Craig en proto-James Bond du mauvais côté de la barrière. Fuck yeah.
Stardust, le mystère de l’étoile 2007
Virage à 180°. Direction la fantasy et la grande aventure tout public. Ce conte de fées ironique tiré du roman de Neil Gaiman était le pied de nez parfait au Monde de Narnia et autres Harry Potter. Malgré le four au box-office, l’univers kitsch et rock’n’roll reste pour toujours dans nos mémoires.
Kick-Ass 2010
Matthew Vaughn insuffle son mauvais esprit anglais dans un film de superhéros en adaptant le comic-book de Mark Millar. Un doigt d’honneur régressif et sanglant, en forme de conte initiatique. Pur produit de son époque. Un peu difficile à revoir aujourd’hui.
X-Men : Le Commencement 2011
Le (vrai) grand saut hollywoodien. Un film traversé par des idées de mise en scène démentes et une vibe 60s très bondienne. Grave et spectaculaire à la fois : tout ce qu’on attend d’un blockbuster.
Kingsman : Le Cercle d’or 2017
Moins sale gosse dans l’esprit, une suite forcément inégale qui perd en originalité, mais se pose à un niveau tout à fait hallucinant sur le terrain de l’action. Un peu usant, mais mû par une énergie qui force le respect.
Kingsman : Services secrets 2015
De retour chez Mark Millar. Vaughn transforme une de ses BD lambda en pépite pop. Objectif : dépoussiérer le film d’espionnage à papa avec une bonne dose de mauvais goût. Aussi élégant que désinvolte, Kingsman ressemble à un James Bond sous coke.