La tristesse

Votre tendance : vous replier sur vous-même. En vous faisant tout petit pour ne pas attirer l’attention, pour vous faire oublier et vous laisser porter comme un fétu de paille par le courant. Cet isolement, fait de rêverie, de nostalgie ou de mélancolie, ne vous empêche pas d’être attentif à tout et à tous. Empathique et sensible aux grands idéaux humains, vous vous sentez personnellement atteint par l’injustice et le malheur des autres. Le monde tel qu’il est, violent, injuste, vous blesse. D’où votre besoin vital de vous nourrir de beauté et de bonté pour vous consoler. Vous avez le regard et l’âme d’un artiste et êtes porté vers la dimension spirituelle, voire mystique de l’existence.

Votre besoin : le réconfort. Vous privilégiez les relations et les lieux apaisants, et prenez sur vous en toutes circonstances pour rester dans le rôle du gentil et bénéficier ainsi de la bienveillance et du soutien de votre entourage. Les obstacles et les épreuves vous découragent et vous donnent envie de vous terrer chez vous. C’est en solitaire un peu résigné et prêt à encaisser les chocs que vous cheminez.

À l’origine : un accouchement interminable pendant lequel le bébé a dû lutter seul pour survivre et qui, sentant ses forces l’abandonner, a fini par céder à la résignation. Une mère prodiguant des soins à son enfant sans être affectivement présente peut aussi lui communiquer son manque de vitalité, sa dépression.

Vers l’équilibre : dites-vous bien que, dans la tristesse, il y a, informulé, bloqué, un désir de vitalité, de bonheur. Si l’on était vraiment résigné, la souffrance et le manque ne se feraient pas sentir. N’oubliez pas non plus que la force n’est pas toujours démonstrative ni tonitruante. Cessez de vous comparer aux extravertis, et privilégiez les projets et les relations dans lesquels votre sensibilité et la richesse de votre intériorité pourront se déployer et être appréciés.