Une médecine plus douce pour…
… apaiser la douleur
Le décor onirique de l’application Bliss a contribué à faire baisser l’anxiété de quinze femmes atteintes d’un cancer (du sein ou de l’utérus), avant leur chimiothérapie à la clinique Victor Hugo, au Mans. Un nouvel essai dans plusieurs hôpitaux français, sur une centaine de patients, démontre que détourner ainsi l’attention peut diminuer la sensation de douleur pendant une biopsie de la moelle osseuse. Une future alternative aux antalgiques chimiques ? À l’université de Washington, aux États-Unis, cette stratégie a réduit de 30 à 50 % la douleur de douze grands brûlés.
… accroître l’autonomie
Des paraplégiques équipés d’un exosquelette et d’un casque de réalité virtuelle ont recouvré partiellement l’usage de leurs jambes à l’université Duke, en Caroline du Nord. Marcher virtuellement a recréé des connexions nerveuses. D’autres expériences invitent à se déplacer ou à bouger des objets dans des environnements virtuels afin de diagnostiquer des déficiences neurologiques (maladies d’Alzheimer, de Parkinson et autres lésions cérébrales) ou de rééduquer la motricité (en ophtalmologie notamment).
… éviter l’erreur chirurgicale
Le 27 janvier 2016, au CHU d’Angers, un patient atteint d’une tumeur au cerveau, située près des aires du langage et des connexions visuelles, a guidé son opération en chirurgie éveillée, évitant à son neurochirurgien d’endommager ces zones. Il lui indiquait s’il voyait ou non les spots lumineux surgissant en divers points d’images en 3D. Une première mondiale !