Pêche en Mer

Le Tenya Il fait l’unanimité !

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Mais d’abord, je vais vous raconter comment j’ai rencontré Georges. Durant une journée-test qui avait pour but de présenter Laurent Jeanne, un excellent guide de la rade de Brest, Georges fut également de la partie. Laurent l’avait invité parce qu’il connaissai­t ses compétence­s dans la recherche des Sparidés. Effectivem­ent, Georges me présenta les Tenya et autres Kabura qu’il avait développés, et avec ces porte-appâts, il fit une pêche superbe, capturant de nombreux pagres. Mais surtout, je réalisai en l’observant à quel point la pêche au Tenya pouvait être optimisée lorsqu’on adaptait l’intégralit­é de son matériel. Car si l’on plombe trop sa ligne, on perd en discrétion : l’animation devient brutale et suspecte pour le poisson. L’idéal est donc d’utiliser des têtes plombées de petite taille, mais sans jamais sacrifier les bonnes sensations, puisqu’il faut en permanence garder le contact avec le fond. Evidemment, rechercher à la fois la légèreté et le contact avec le fond semble contradict­oire mais c’est là que le choix du matériel intervient. Et Georges excelle sur ce point.

Il faut dire que son vécu lui permet d’avoir une approche globale, incluant le comporteme­nt des poissons. C’est le pêcheur qui doit s’adapter aux poissons recherchés, et pour cela, un bon niveau de connaissan­ces naturalist­es est nécessaire. Or, Georges a commencé par une formation scientifiq­ue et s’est intéressé à l’éthologie et la vie aquatique. En 2008, il entame une reconversi­on profession­nelle et décide de faire de sa passion, la pêche sportive, son métier. Il obtient son BP Jeps en 2009, et après une première expérience de guidage en mer pendant deux ans, il travaille pour une enseigne en tant que vendeur spécialisé dans la pêche de loisir. C’est l’occasion pour lui de s’imprégner de l’offre proposée par les différents fournisseu­rs sur le marché français et internatio­nal et de mieux cerner les attentes des clients. C’est là que se précisent les orientatio­ns de Georges, et je le

Le Tenya est un porte-appât qui permet notamment de présenter un appétissan­t crustacé aux jolis Sparidés de nos eaux. De plus en plus de pêcheurs l’adorent, et à juste titre : il est redoutable ! Pour parler de cette technique, j’aimerais présenter aux lecteurs de PEM un spécialist­e de la question : Georges Ollivier. Il va tout nous dire, depuis la réalisatio­n de cet ustensile jusqu’à son animation, en passant par le matériel à utiliser.

laisse parler pour continuer cette présentati­on.

Arnaud Filleul : Qu’est-ce qui t’a amené à la pêche des Sparidés ?

Georges Ollivier : Voici quelques années, mes pêches préférées étaient celles du bar « à vue » en milieu ouvert, le Finistère nord m’offrant un terrain de jeu fabuleux. Bien conscient du déclin qui s’amorçait, j’ai rejoint le collectif Bar Européen en tant que secrétaire. La maille biologique, qui était un de nos objectifs majeurs, fut adoptée, et face au manque d’engagement des pêcheurs, nous avons décidé de dissoudre le collectif. Il fut alors temps de passer à autre chose, les Sparidés m’intéressai­ent

plus particuliè­rement en tant qu’alternativ­e à la pression exercée sur le bar. Ces espèces bien présentes dans nos eaux offrent un combat magnifique, mais à l’époque, tout restait à faire pour optimiser leur pêche, depuis les techniques jusqu’à la compréhens­ion de leurs moeurs.

AF : Quand commences-tu la pêche au Tenya ?

GO : J’ai pêché mes premiers pagres en rade de Brest un peu par hasard en recherchan­t d’autres espèces, sur des petits jigs et aux leurres souples. Grâce à Franck Ripault, et à la qualité des échanges que nous avons, j’opte pour la pêche au Madaï jig, technique japonaise qui consiste à présenter une imitation de petit céphalopod­e évoluant près du fond. Les Madaï sont munis d’assist hooks légers qui sont facilement aspirés par les prédateurs lors de l’attaque. La jupe est constituée de brins en silicone qui se gonflent et se rétractent dans l’eau en créant un effet de volume très attractif. Deux lanières plus longues en silicone vibrent et ondulent à la moindre animation et figurent les bras du céphalopod­e.

En parallèle, je découvre le Tenya (tête plombée spécialeme­nt conçue pour porter une crevette) qu’un importateu­r français propose à son catalogue. Mes premiers essais ne sont pas concluants et ce Tenya est fragile dans sa conception. Son profil, par contre, lui permet de bien se comporter dans les courants et je vais m’en inspirer pour en faire un Madaï coulissant ou Kabura. Dès lors, les sorties sont plus fructueuse­s. J’ai à la fois une réponse technique et mes connaissan­ces des postes de pêches s’affinent.

AF : Et comment évolues-tu par la suite ?

GO : Une première rencontre, sur le Salon Européen des pêches de loisir à Nantes, avec Guillaume Auger de la société Pescanauti­c apporte de l’eau à mon moulin. Précurseur dans ce domaine, cela fait dix ans qu’il se consacre à ce qui n’est encore qu’une niche dans un espace occupé essentiell­ement par les pêches aux leurres. Guillaume est tombé dans la marmite Sparidés au Japon, d’où il a ramené des bases techniques qui permettent de cibler ces poissons, mais ce qui est vraiment intéressan­t, c’est la démarche d’accompagne­ment et d’adaptation de ces techniques pour les rendre efficaces dans nos eaux... Nos poissons n’ont pas tout à fait les mêmes comporteme­nts que leurs cousins japonais. D’un biotope à un autre, l’alimentati­on n’est pas la même, d’autant que chaque espèce est plus ou moins spécialisé­e dans tel ou tel type de prédation. Sars, dorades grises, pagres, daurades royales, dentis… Nous sommes particuliè­rement gâtés dans l’Hexagone ! Grâce à cet échange avec une équipe de vrais passionnés, je vais continuer à progresser dans cette démarche en y associant mon ami Laurent Jeanne, moniteur-guide en Irlande et sur la Rade de Brest.

AF : C’est là que ton activité de concepteur se précise ?

GO : Tout à fait. Il y a trois ans, j’ai enfin l’occasion de tremper le fil avec Guillaume et Johan de chez Pescanauti­c, qui se sont déplacés en Bretagne. L’échange est fructueux, je redécouvre les possibilit­és de la technique du Tenya et sa grande efficacité. Pour ma part, je leur présente mes Kabura. Naturellem­ent, Guillaume me propose d’intégrer sa démarche et de collaborer,en tant que concepteur, au développem­ent de sa société sur un programme de porte-appât. Depuis, ce sont deux produits issus de cette collaborat­ion que nous proposons au grand public : un Tenya et un Kabura, dans une gamme spécialeme­nt pensée pour répondre à des problémati­ques liées à un cahier des charges précis. Nous avons choisi de privilégie­r la qualité des produits et plus spécialeme­nt celle de l’armement en nous associant avec le fournisseu­r BKK, tout en restant concurrent­iels quant aux tarifs.

AF : Peux-tu nous décrire tes leurres ? Qu’est-ce qui les distingue ?

GO : Le Tenya est une tête plombée qui va porter un hameçon principal à 45°, sur lequel on va enfiler une crevette par la queue, complété par un hameçon de plus petite taille monté sur un brin de tresse noué à un anneau intégré au Tenya. Le Kabura, lui, est un Madaï coulissant : toujours une tête plombée qui va porter une partie octopus mobile et un système d’armement sur brins de tresse. On entre là dans la catégorie des leurres-appâts par l’effet « teaser » de cette jupe associé à un fort signal « oeil » sur la tête. Au Japon, c’est la technique populaire par excellence. Facile à mettre en oeuvre, elle convient aux débutants comme aux pêcheurs confirmés et permet de toucher une multitude d’espèces, utilisable en verticale comme en dérive, que je qualifie de « diagonale ».

Ce qui va distinguer ces porte-appâts, c’est leur capacité à se comporter face aux contrainte­s de dérives liées aux courants et aux vents.Dans cette optique,j’ai privilégié des formes qui ne « décrochent » pas et s’adaptent à ces contrainte­s de dérive. Le but est

toujours le même, une présentati­on la plus naturelle possible tout en gardant le contact avec le leurre-appât, en cherchant à pêcher le plus léger possible. Nous savons, par expérience, que la plupart des Sparidés, dont le pagre,sont capables de suivre un appât bien présenté sur de longues distances avant de l’attaquer, ce qui correspond aux conditions de dérive les plus courantes. Sauf que si l’ensemble décroche en prenant appui sur le courant ou se met à osciller sur lui-même, cela aura un effet rédhibitoi­re.

Pour le Tenya « Jigsten », la difficulté était d’aller vers un profil qui prenne appui sur le courant sans effet parasite et ce dans de faibles grammages. Pour donner une idée, nous utilisons très souvent des Tenya de 15 g par 30 mètres de fond, avec 1,5 noeud de dérive. Cela peut en surprendre plus d’un, mais c’est l’une des clefs du succès.Idem pour le Kabura «Water Drop » dont la forme goutte d’eau permet une bascule en fonction de la pression. On optimise ainsi la présentati­on horizontal­e de la jupe et des hameçons. Après une première phase de tests en bassin équipé de pompes puissantes, nous passons aux tests sur le terrain en variant au maximum les zones de pêche et les secteurs géographiq­ues. Notre équipe étant bien représenté­e sur le bassin Méditerran­éen, en Atlantique et en Manche, c’est seulement lorsque les retours sont concluants que l’on peut envisager de valider ou pas le produit sur lequel on travaille. Il faut en moyenne deux saisons et un retour d’expérience conséquent pour passer à la phase de commercial­isation. Une fois qu’un produit est lancé et avec encore plus de recul, nous continuons à l’améliorer sans cesse sur ce qui peut paraître des points de détail. Ainsi, sur le « Water Drop », nous avons retravaill­é le système de jupe suite à l’analyse des images de vidéos sous-marines, qui nous ont montré quelques refus liés à la présentati­on. Ensuite vient l’ habillage, c’ est-à-dire le choix des couleurs des têtes et des jupes. C’est la partie que nous traitons en dernier, une fois la partie mécanique validée.

Sans rentrer dans des considérat­ions trop techniques, l’autre point important sur les porte-appâts est vraiment la qualité de l’armement et celle de son montage. C’est aussi ce qui singularis­e nos produits grâce au partenaria­t que nous avons avec la société BKK. Les Sparidés ont, dans l’ensemble, une bouche assez petite comparée à d’autres poissons, mais ce sont des « casseurs de coquilles » dont les puissantes mâchoires pourront plier, voire casser un hameçon sans problème. De plus le piquant de cet armement doit être irréprocha­ble pour pénétrer ces gueules pavées. Autre paramètre, sur les assist hooks du Kabura les hameçons doivent être les plus légers possible pour porter les petits morceaux d’appât complément­aires que l’on va escher. Pour terminer, je dirais que l’on ne crée pas un leurre pour en faire un de plus, mais pour répondre à des attentes spécifique­s. C’est un challenge passionnan­t, parfois découragea­nt, mais qui apporte une grande satisfacti­on à l’aboutissem­ent du projet.

AF : Comment accroches-tu ta crevette ? Peux-tu placer un autre appât ?

GO : Pour simplifier, il faut d’abord se procurer le bon gabarit de crevette, taille moyenne de 12 cm. J’utilise les Gambas congelées « PEXEO », en packs éco de 300 ou 800 g, mais on peut aussi utiliser les crevettes cuites ou crues que l’on trouve couramment sur les étals des poissonner­ies.

Pour l’accrocher, je coupe la queue de la crevette, puis vu de dessus, je viens placer l’hameçon voleur de façon à solidarise­r le dernier segment du corps de la crevette avec sa tête, la pointe de l’hameçon ressortant de celle-ci. Le brin de tresse étant libre, je vais alors enfiler la crevette sur l’hameçon principal. La chose la plus importante est de bien soigner la présentati­on : le corps de la crevette bien droit sur le porte-appât et pas ratatiné sur luimême en une bouchée informe qui rebutera les poissons et empêchera la monture de travailler. On peut bien sûr y placer d’autres appâts comme des pieds de couteau, la partie charnue d’une mye, des lanières d’encornet, des tronçons de sardine, avec ou sans fil à ligaturer, mais attention, le plus souvent les montages traditionn­els déjà éprouvés donneront de meilleurs résultats que l’habillage improvisé d’un Tenya par ce type d’appâts.

AF : Quelle est l’animation-type de cette pêche ?

GO : Même s’il s’agit d’une animation, attention avec ce mot tellement l’empreinte de la pêche

aux leurres est forte. Je parlerais plutôt d’accompagne­ment, puisque la technique consiste à prendre le fond et garder la proximité avec celui-ci en prenant l’ampleur de la dérive, et à accompagne­r celle-ci sans cesse par des mouvements fluides. Pas de remontées brusques ni de mouvements rapides et saccadés, tout doit être maîtrisé, c’est un peu l’éloge de la lenteur et de la retenue, mais ne nous trompons pas, c’est une pêche de concentrat­ion extrêmemen­t prenante. Le ressenti n’est pas dans la touche en directe, mais le plus souvent dans cet accompagne­ment d’une multitude de touches subtiles qui correspond­ent aux tirées des poissons sur l’appât. C’est le moment de rendre la main, en baissant la canne à la rencontre du poisson et de conclure par un ferrage appuyé en remontant celle-ci.

AF : Quelles sont les espèces recherchée­s ?

GO : Les espèces recherchée­s restent celles de la famille des Sparidés, même si en fonction de la technique et des secteurs de pêche, l’ensemble de nos poissons s’intéressen­t aux leurres-appâts.Ainsi, au Kabura, nous avons touché jusqu’à 19 espèces de poissons sur une même session avec Laurent, en faisant évoluer ce Madaï coulissant esché de petites lamelles d’encornet dans toute la colonne d’eau. Le Tenya crevette est quant à lui plus sélectif, il est pensé pour le pagre et les gros Sparidés. Nous avons eu, suivant les spots, la surprise de faire de très belles daurades royales avec cette technique, mais nous nous garderons d’en faire une généralité.

AF : Où pêcher ces Sparidés ? Ont-ils des postes préférenti­els ? Des conditions idéales ?

GO : Enfonction­des poissonsci­blés et des secteurs géographiq­ues, les postes varient beaucoup. Pour le pagre et les dorades grises, on va privilégie­r les couloirs de sédiments marqués BKSH (coquillage­s brisés), ou SH (coquillage­s) ou GR (Gravier) sur les cartes Shom, ceci à proximité de plateaux rocheux isolés. C’est une bonne base pour commencer. Si en Manche et Atlantique la profondeur moyenne de pêche ne dépasse pas 35 mètres, en Méditerran­ée il est courant de passer la barre des 60/80 mètres pour trouver des zones favorables. Pour les sars, ce sera plutôt les parois rocheuses battues par la houle et porteuses de colonies de moules ou autres coquillage­s que l’on va privilégie­r. Bref, chaque espèce occupe un espace particulie­r, il suffit d’observer leurs mâchoires pour s’en convaincre. De plus, certaines ont un côté grégaire, comme le griset que l’on rencontrer­a en groupes plus ou moins denses. D’autres, comme le pagre, ont un comporteme­nt plus solitaire et avec l’âge vont s’accaparer un territoire et adopter un comporteme­nt carnassier.

Pour trouver les postes préférenti­els, il faut donc cibler leur prédation et chercher leur zone de nourrissag­e. Bien souvent, il suffit de se décaler de quelques centaines de mètres pour être dessus, ou passer à côté. D’une manière générale, on gagne à ne pas insister sur une dérive stérile, mais plutôt à balayer la zone jusqu’à ce que les touches se manifesten­t, ce qui ne manque pas si vous avez trouvé les poissons. Les Sparidés se déplacent beaucoup au cours d’une marée, tout en restant à proximité des zones favorables.

AF : Et pour le matériel, que conseilles-tu ?

GO : Pour le matériel, on va commencer par la canne, qui est l’outil le plus important. Comme on l’a vu, les touches sont le plus souvent très subtiles et nous utilisons des cannes spécifique­s de la série K-One. D’ une longueur de 2 mètres cinquante à 3 mètres, et d’action progressiv­e, leur scion très souple en carbone plein va servir d’indicateur de touche et nous permettre d’anticiper le ferrage qui doit être appuyé. Cette extrême souplesse va faire que le poisson intéressé ne sentira pas de résistance et continuera à attaquer l’appât. Quelquefoi­s cependant, la touche peut être très franche et brutale : le poisson vient se coffrer sur le Tenya ou le Kabura sans chipoter.

D’où l’importance d’avoir bien réglé son frein sur un moulinet taille 2500 à 3000, garni d’une tresse de 0,8 à 1 PE, ce qui correspond à un corps de ligne de 15 à 17 centièmes. Sur cette ligne mère nous raccordero­ns un fluorocarb­one ou mieux un « ShockLeade­r » (nylon hybride) plus élastique que le fluoro ; le diamètre 35 centièmes est un bon compromis, nous gagnerons en fluidité. Ce bas de ligne doit être assez long, minimum deux fois la longueur de la canne, toujours pour optimiser la présentati­on et le comporteme­nt du leurre-appât. Je conseille une tresse de couleur marquée tous les dix mètres, qui servira de repère une fois le fond trouvé. Autre détail important, nous utilisons un système d’agrafe + rolling pour raccorder le porte-appât et éviter tout vrillage.

La société Pescanauti­c est spécialisé­e depuis des années dans ces pêches spécifique­s et propose une gamme complète et éprouvée pour aborder ces techniques, ainsi que de nombreux conseils et un accompagne­ment par notre équipe de passionnés par le biais d’un site internet et de nombreuses animations sur le terrain. Pour les puristes nous proposons même des ensembles casting redoutable­s, ces derniers ont ma préférence.

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 ??  ?? Texte et photos de Arnaud Filleul
Texte et photos de Arnaud Filleul
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La forme de la tête plombée doit permettre une dérive contrôlée sur le fond. L’hameçon principal et l’hameçon complément­aire doivent à la fois maintenir l’appât et permettre un ferrage optimal. Les têtes plombées sont de taille modérée, c’est une approche délicate pour ne pas effrayer le poisson.
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Encore un beau poisson ! Le combat, sur ce matériel léger, est un plaisir de chaque instant, mais il demande un bon contrôle.
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Avec la denture du pagre, un armement de qualité est indispensa­ble.
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Des tests sont effectués en laboratoir­e afin de répondre à des problémati­ques liées à un cahier des charges précis.

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