“IL Y A 50 000 POSTES NON POURVUS EN FRANCE”
Vous avez très envie de vous lancer dans le numérique mais vous ne savez pas par où commencer pour trouver une formation ? La Grande École du Numérique est peut-être la solution. Ce label certifie la qualité des formations et assure leur gratuité pour les
Pouvez-vous présenter La Grande École du Numérique ?
Ce dispositif est né d’un constat très simple. Un rapport de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, Ndlr) de 2015 montrait qu’il y avait 50 000 postes non pourvus en France concernant les métiers et compétences du numérique et que 200 000 postes seront manquants d’ici 2022 si on ne faisait rien. En même temps, nous constations qu’il existait une jeunesse qui n’arrive pas à trouver un emploi. La Grande école du Numérique est un réseau de formations implantées partout en France, un label. Il vient reconnaître la qualité des formations par rapport à un public cible, qui n’a ni formation ni emploi. Il y a aussi la gratuité pour eux. Aujourd’hui, il existe 419 formations labellisées.
Comment se déroulent ces programmes ?
De manière générale, ils durent autour de sept mois. Elles forment à divers métiers : développement d’applications mobiles, technicien, maintenance. Puis il y a les professions un peu plus à la frontière comme Web designer, infographiste ou celles liées au contenu : journalisme digital, community management, gestion de projet.
Comment les candidats peuvent-ils se renseigner ?
Sur le site Web, ils peuvent télécharger la liste des formations labellisées. En septembre, il y aura un moteur de recherche intelligent. Site Web : www.grandeecolenumerique.fr
BON À SAVOIR
Les formations labellisées Grande École du Numérique sont éligibles aux aides subsidiaires sur critères sociaux. Cela permet à ceux qui ne peuvent pas prétendre aux autres dispositifs de tout de même profiter d’une aide financière pour pouvoir suivre leur formation à plein-temps.
UN EXEMPLE D’ÉCOLE LABELLISÉE : LA WEB@CADÉMIE
Créée en 2010, la Web@cadémie permet à des jeunes non-bacheliers de pouvoir accéder à une formation supérieure en informatique pour devenir développeur Web. Elle se compose d’un an de cours intensifs et d’une autre année de contrat professionnel en alternance pour se familiariser avec le fonctionnement d’une entreprise. Pas besoin de savoir programmer pour postuler. “C’est un métier très intéressant, ludique, car il s’agit de résoudre des problèmes. Il y a aussi un côté créatif : créer des applications, des sites Internet. Et vous n’êtes pas seul. Vous créez avec les autres”, résume Sophie Viger, directrice de la Web@cadémie.