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“Nous embauchons chaque année environ 450 personnes en CDI”
Métro: “Nous embauchons chaque année environ 450 personnes en CDI”
L’enseigne de distribution BtoB est connue de tous les restaurateurs mais peu du grand public. Pourtant, Metro offre de belles opportunités de carrière pour tous les profils et recrute entre 450 et 500 personnes en moyenne chaque année. L’enseigne prévoit d’ouvrir plusieurs nouveaux magasins en 2018 et recherche notamment des employés de commerce et des agents de maîtrise. Interview de Nadir Kadji, directeur des ressources humaines de Metro.
Quel a été le volume de recrutements en 2017 et quels sont vos objectifs pour 2018 ?
En 2017, 450 nouvelles personnes nous ont rejoints. En 2018, nous prévoyons le même volume d’embauches car tous les ans, nous sommes sur une tendance similaire : entre 450 et 500 contrats signés. Sachant que nous recrutons directement nos futurs collaborateurs en CDI.
Quels sont les postes sur lesquels vous embauchez principalement ?
Au siège, nous recherchons des profils commerciaux, des acheteurs ou encore des contrôleurs de gestion. Ce sont avant tout des personnes au statut cadre. Mais 80 % à 90 % des embauches se font pour nos magasins. En 2017, cela représentait 380 nouveaux recrutements sur des postes opérationnels. Notamment des employés de commerce, qui sont en relation avec le client et s’occupent du remplissage des rayons, des agents de maîtrise et des directeurs de magasin. La spécificité de cette année, c’est que nous avons inauguré notre nouveau concept de magasin plus moderne et plus axé sur le digital, d’une surface plus condensée de 1 500 mètres carrés (contre 3 000 mètres carrés en moyenne). Nous en avons ouvert trois sur ce modèle cette année (Alès, Montélimar et Vaux-le-Pénil).
Avez-vous donc des objectifs de recrutement précis concernant ces nouveaux magasins ?
En 2018, nous avons six ouvertures prévues sous ce nouveau concept. La première sera pour le mois de février à Carcassonne. Pour chacun de ces magasins, nous recherchons entre 16 et 18 collaborateurs que nous embauchons le plus possible localement en accentuant les partenariats tels que Pôle emploi ou les missions locales. L’une des valeurs fortes de Metro est vraiment de développer le tissu économique là où nous nous implantons, que ce soit auprès des fournisseurs ou des collaborateurs. Nous avons aussi à coeur d’embaucher autant en externe qu’en interne.
Vos collaborateurs, qu’ils soient débutants, peu ou pas qualifiés peuvent-ils espérer monter en compétences ? Quelles sont leurs perspectives d’évolution ?
La promotion interne, c’est l’âme de Metro. Grand
“Les candidats qui font la différence ne sont pas ceux qui récitent une fiche de poste”
nombre de nos directeurs de magasins ont commencé chez nous en tant qu’employés. On a développé un vrai parcours de formation qui permet à nos équipes de monter en compétences et d’évoluer. La diversité des profils est vraiment une chose importante pour nous. Les employés sans qualification peuvent suivre des formations et obtenir des certificats de qualification professionnelle. Et depuis cette année, nous avons mis en place un programme de formation, appelé Fast Track, destiné à des profils externes de jeunes diplômés sans expérience. Cela leur permet d’être embauché et formé sur trois ans pour devenir directeur d’entrepôt. Nous venons de lancer la première promotion avec deux personnes âgées de 22 et 26 ans.
Quelles compétences recherchez-vous chez les candidats ?
Forcément, nous souhaitons que le candidat ait un sens du relationnel développé car nous sommes dans une entreprise de commerce. Après, sur des postes d’agents de maîtrise, les compétences managériales sont évidemment importantes. De manière plus large, au-delà des compétences, nous recherchons avant tout des profils passionnés, qui ont un attrait pour nos produits et qui vont chercher à satisfaire les clients.
Comment se déroule le recrutement chez Metro ?
Il est assez classique avec de la qualification téléphonique, un entretien physique avec un chargé de recrutement et un opérationnel (que ce soit le manager direct, le responsable de secteur ou de magasin). Mais nous essayons au maximum de faire évoluer le déroulement des recrutements car avec les nouvelles générations, les processus classiques sont devenus moins efficaces. Donc c’est un sujet sur lequel nous travaillons constamment.
Quels conseils donneriez-vous aux candidats qui souhaitent postuler chez Metro ?
Il faut vraiment qu’ils préparent leur entretien. Beaucoup arrivent trop peu préparés voire pas du tout. Et je ne parle pas uniquement des chiffres clés de l’entreprise. Il faut bien cerner les valeurs de l’entreprise pour laquelle on postule. Chez nous, les candidats qui se démarquent ne sont pas ceux qui récitent une fiche de poste. Ce qui fait la différence, ce sont des profils qui arrivent à capter nos projets et qui savent faire le lien avec leur propre parcours. Ne pas se survendre est également essentiel à nos yeux car nous recherchons l’honnêteté chez un candidat. Dernier conseil : axer la description de son parcours professionnel en montrant des réalisations concrètes est un vrai plus.