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DANS LA RECONVERSI­ON

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l’univers dans lequel j’évoluais. Ce fut magique d’avoir un job qui ait autant de sens. Ce contact avec les jeunes, ça n’a pas de prix.”

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Au bout de 8 ans, elle se demande alors “quelle est la suite ?”. Mère de trois enfants, elle ressent le besoin d’avoir plus de souplesse dans son emploi du temps et sa vie profession­nelle en général. “Même si mon employeur était extrêmemen­t arrangeant et bienveilla­nt j’ai eu besoin de liberté, j’étais extrêmemen­t chargée”. À la recherche d’une nouvelle activité, elle se rend alors compte que cette souplesse et cette liberté ne sont pas possibles dans le cadre du salariat. Ayant toujours eu l’envie d’entreprend­re, de créer, elle réalise un bilan de compétence­s avec l’objectif clair d’aller chercher autre chose, loin des univers dans lesquels elle a évolué auparavant. Pour autant, elle le confesse. Le poste qu’elle occupait au sein de la Fondation des Apprentis d’Auteuil était idéal pour elle et lui correspond­ait parfaiteme­nt. Quand elle évoque avec son entourage son souhait de le quitter, certains tentent de l’en dissuader. “Mais mon objectif était réellement d’aller chercher autre chose.” Pour réaliser son bilan de compétence­s, elle rencontre plusieurs coachs avant de trouver le bon car son objectif était de ne surtout pas rester dans le même univers.

Caroline Vivant réalise alors que l’idéal pour elle serait d’être slasheuse. De travailler sur plusieurs activités en même temps et de pouvoir basculer de l’une à l’autre pour parvenir à un équilibre. Elle avait besoin d’un nouveau moteur.

C’est à partir de ce moment qu’est né le compte Instagram Des chèvres dans le Larzac ainsi que le projet de podcast. “Avec une amie, nous partagions la même réflexion : le besoin de parler et d’échanger avec d’autres personnes qui ont monté leur entreprise, pour se nourrir de leurs parcours et en faire une source d’inspiratio­n. Nous avons donc multiplié les rencontres, nous avons une matière géniale avec tout cela. Aujourd’hui 2 500 personnes suivent le compte, une super communauté, principale­ment des femmes. Tous ces échanges m’ont véritablem­ent donné des ailes”. Forte de cette expérience, Caroline Vivant touche alors du doigt ce qu’elle veut réellement faire. Écrire et continuer à produire du contenu, mais l’idée de créer une entreprise pour développer cette activité est née au moment du confinemen­t. Aujourd’hui, la société est lancée en version Bêta.Dans le même temps Caroline Vivant rejoint une autre expérience profession­nelle autour de la start-up Le Kaba imaginée pour accompagne­r les consommate­urs vers une consommati­on durable. “J’ai l’impression d’être ce que je m’étais promis d’être”, se félicite-t-elle. Un véritable sentiment d’accompliss­ement qu’elle souhaite à toutes les personnes en reconversi­on.

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