AU CINÉMA
Wine Calling, c'est l'histoire vraie d'une poignée de vignerons occitans, de naissance ou d'adoption, Dans les Albères, ce coin du Roussillon qualifié de Far-West viticole par le réalisateur – qui y habite –, une dizaine de passionnés font du vin nature. Pas biologique ou biodynamique : nature. Sans cahier des charges, donc, juste avec la volonté de prendre du plaisir sans s'empoisonner, ni empoisonner leurs clients. Mais surtout avec une détermination farouche de s'affranchir des règles : tant celles qui ont régi la viticulture “tout-chimique” de ces cinquante dernières années, que celles qui organisent une société qu'ils estiment devenue inhumaine. Leurs mots d'ordre : partage et entraide. Référence à l'album des Clash, London Calling, tout comme aux films Le Vent se Lève, de Hayao Miyazaki et de Ken Loach, Wine Calling multiplie les clins d'oeil à une contre-culture rock, poétique et politique. Un peu complaisant (cette impression que tous les vignerons sont beaux, unis et sur la même longueur d'onde), mais 100 % attachant. Un conseil : repérez les bistrots nature autour du cinéma où vous choisirez d'aller voir le film, vous allez avoir sacrément soif en sortant. Wine Calling, Le vin se lève, de Bruno Sauvard, en salles le 17 octobre prochain.