QUOI DE NEUF
Des catalogues moins épais, plus de petits prix, moins de grands noms : déjà en voie d’essoufflement, les foires aux vins n’échappent pas à l’effet Covid. Mais à toute chose, malheur est bon : les sélections sont plus pointues et prennent soin de notre portefeuille. Fini, l’époque où les grands crus de bordeaux trustaient les catalogues : les grandes enseignes ont pris le pouls des soifs du moment pour des vins décontractés, faciles à boire, accessibles en prix comme en style, friands, peu ou pas boisés, aux étiquettes et au nom de cuvées parfois décalés, qui font fi des réputations et des hiérarchies. Prudence néanmoins, le contexte est propice au déstockage d’invendus. Attention aux petits prix sur des millésimes antérieurs à 2017. Ce sont aussi des sélections toujours plus « vertes ». Vins bios, sans soufre, biodynamiques ou issus de pratiques raisonnées, il n’y a jamais eu autant de vins « écoresponsables ». Tous ne se valent pas en termes de contraintes de production. Le logo « HVE » ne désigne pas des domaines travaillant en bio mais en lutte raisonnée, c’est-à-dire avec un usage aussi « raisonnable » que possible (et variable selon les producteurs) des molécules de synthèse. Nous n'avons retenu que des bio ou biodynamiques certifiés ou en cours de conversion, au cahier des charges plus clair, affichant les logos bios (AB ou logo européen) ou biodynamiques (Biodyvin et Demeter). Un luxe impensable il y a quelques années. Les temps changent et c’est heureux : levons nos verres à cette bonne nouvelle !