Victime de phishing
Le détenteur d’une carte bancaire fait immédiatement opposition à son utilisation lorsqu’il reçoit de sa banque un texto lui communiquant un code afin de valider des achats sur Internet qu’il n’a en réalité jamais e ectués. Trop tard. 3 300 € d’achats frauduleux ont déjà été débités de son compte. Il demande alors à sa banque de lui rembourser cette somme. En vain. Il avait auparavant répondu à un courriel émanant soidisant de son opérateur téléphonique et avait fourni ses coordonnées personnelles : numéro de carte, date d’expiration et cryptogramme figurant au verso de la carte ainsi que son numéro de portable. Ce faisant, même s’il a été victime d’un hameçonnage (encore appelé phishing), il a commis une négligence grave. La banque n’était donc pas tenue de le rembourser. Le conseil. Ne jamais transmettre des données personnelles par courriel ! Cass. com. 25 octobre 2017, n° 16-11644