Grace Jones
“NIGHTCLUBBING – DELUXE EDITION”
Universal Réédition d’un album mythique : en 1981, un an après “Warm Leatherette”, l’ancienne mannequin logeant à l’hôtel Montana (alors minable) de la rue SaintBenoît à Paris, Saint-Germain, sortait ce truc phénoménal, cliché parfait de ces années-là. Avec Sly & Robbie, la diva black rappait glacialement sur des arrangements cool comme du reggae surgelé, tout en reprenant Iggy Pop (version de “Nightclubbing” définitive), les anciens Easybeats Harry et Vanda Young (“Walking In The Rain”), Bill Withers (“Use Me”), Astor Piazolla et, heu, Police. On la pardonne pour cette erreur, le reste étant un chefd’oeuvre des années Bains/ Palace qui a étonnamment très bien vieilli. L’album ressort enrichi d’un CD de bonus gavé de versions clubs permettant de se projeter dans l’époque. On attend la suite (“Living My Life”, “Slave To The Rhythm”) avec impatience.