The Velvet Underground
Cotillion/ Atlantic/ Rhino/ Warner Plaisir d’offrir, joie de recevoir... Bientôt, nous sortirons notre petit Jésus pour le faire glisser dans la crèche, ce sera le monde merveilleux de Noël et de ses listes de cadeaux, à faire ou à commander (sauf pour les orphelins et ceux qui n’ont pas d’amis). Ça tombe bien, les maisons de disques y ont pensé et faciliteront la vie des indécis : des coffrets par dizaines pour quand il descendra du Ciel ! On commence avec celui du Velvet, déjà largement évoqué par Basile Farkas le mois précédent. Rappel : “Loaded” était sorti remasterisé chez Rhino accompagné de démos sous la forme d’un double CD en 1997. Le voici qui ressort sous la forme d’un coffret — il est heureux que Warner ait pensé à conserver la présentation des précédents coffrets parus chez Universal — proposant huit rondelles : l’album original remasterisé, l’album promo en mono remasterisé, un CD de démos et de mix différents, le “Live At Max’s Kansas City” remasterisé, un autre live, inédit, à Philadelphie en 1970, et enfin, un DVD avec son Surround, et deux mix différents. C’est beaucoup pour un album bancal. Car, avec John Cale parti, Mo Tucker absente, Sterling Morrison au placard et Doug Yule au micro sur plusieurs titres (quatre tout de même, ça fait beaucoup sur les dix titres originaux), peut-on encore parler du Velvet Underground ? Pas sûr. Un Velvet avec des roulements de batterie, des niaiseries comme “Who Loves The Sun”, “Oh ! Sweet Nuthin’ ” et un Lou Reed en flagrant délit d’imitation